Projet d'Aménagement d'une Pépinière de Proximité
République de Guinée
27/01/2019
Travail – Justice – Solidarité
2020 - 2025
Nom du
Projet :
Aménagement d'une Pépinière de Proximité
Auteur
COJERREK - GUINEE
Personnes à Contacter :
N°
|
Noms
et Prénoms
|
Téléphones
|
Emails
|
1
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Korka Boiro (Président du Cojerrek)
|
+224 622 47 96 02
|
|
2
|
Mamadou Keita (Secrétaire Général)
|
+224 622 42 09 57
|
|
3
|
Ousmane Bah (Trésorier)
|
+224 625 92 31 80
|
La Visibilité esthétique et l'aménagement des
espaces verts
Le Rétablissement de la couverture végétale à
travers la Préfecture
La Stabilisation de la température ambiante
L'Augmentation
de la pluviométrie
FICHE SIGNALETIQUE DU PROJET
Intitulé du projet :
Aménagement d'une Pépinière
de Proximité
Zone d'Intervention :
PREFECTURE de KOUNDARA
Domaine : Environnement
Operateur/ Réalisateur du projet : COJERREK - BENEVOLE
Auteur du projet :
COJERREK/BUREAU EXECUTIF
Cibles potentielles :
la Commune Urbaine de Koundara et les six Sous préfectures
Zones ciblées :
Places Publiques, Voiries Urbaines, Voiries Rurales, Parc National Niokolo -
Badiar, les espaces vides à l'intérieur des concessions.
Endroit respectifs ad-hocs: Les bordures des routes principales, les écoles, les zones
réservées, les forets classées, la brousse profonde, les forets galeries et
l'intérieur du parc national de Niokolo-Badiar (si possible).
Modèles : les plantes
fruitiers, ombrageux et sauvages
Nombres: 256.000 Plantes
Résultats Attendus: 230.000 plantes
Période : 2020 - 2025
Financement :
COTISATIONS MEMBRES DU COJERREK - RESSORTISSANTS - BAILLEURS
Suivi / Évaluation: COJERREK
et Commission Technique des Partenaires
Table des matières
Page 1 : Page de Garde
Page 2: Fiche Signalétique du
Projet
Page 3: Table des Matières
Page 4: Présentation de
l'association (COJERREK)
Page 5: Présentation de la
Préfecture de Koundara
Page 6: Introduction du projet
Page 7: Résumé du Projet
Page 8: Contexte et
Justification du Projet
Page 9 - 13 : Objectifs du Projet
Page 13 - 18 : État des
Connaissances
Page 19 : Résultats Attendus
Page 20 : Bénéficiaires
Page 20 - 23 : Description des
activités
Page 24: Modalités d'Exécution
Page 25: Évaluation
Environnementale et Sociale
Page 25: Impact Potentiel sur
le Développement Durable
Page 26: Phase d'Exécution du
Projet
Page 26 - 27 : Chronogramme des
activités
Page 28: Budget du Projet
Page 29 - 30: Suivi et
Évaluation
Page 31 : Conclusion
Page 31 : Perspectives
Page 32: Remerciements
1. La Présentation du COJERREK:
Le « Conseil des Jeunes
Ressortissants et Résidents de Koundara » en abrégé COJERREK est une
organisation non gouvernementale à but non lucratif dont l’objectif principal
est de promouvoir le développement communautaire durable à travers la promotion
d'une meilleure éducation scolaire à la base, la bonne gouvernance locale, la
promotion de la santé communautaire et la protection de l’environnement. Cette
dernière basée sur des campagnes de protection, de reboisement et de
sensibilisation au niveau local et couvrant toutes les collectivités relevant
de la préfecture de Koundara. Le COJERREK étant composé des jeunes
ressortissants de la Commune Urbaine de Koundara et des six sous-préfectures
est une organisation largement représentative qui est composée essentiellement
de Jeunes, Hommes et Femmes, tantôt Ressortissants tantôt Résidents de la
Préfecture de Koundara ainsi que des personnes de bonne volonté partageant cet
idéal.
Le COJERREK dans sa dynamique
de lutte contre la déforestation ainsi que dans celle de la protection de
l'environnement se voit obligé d'agir pour préserver les acquis restants et promouvoir
l'extension végétale sur les zones déjà affectées. Le COJERREK se voit également
dans l'obligation immédiate de mener des actions sur le terrain pour changer à
long terme les effets climatiques déjà ressentis sur les populations de
Koundara. Une lutte non pas pour arrêter uniquement la coupe du bois mais pour renforcer
sa structuration et favoriser le remplacement efficient et immédiat des arbres
coupés de la brousse tout en augmentant le nombre d'arbres dans la zone. Voici
en quelque sorte ce pourquoi le COJERREK existe.
Figure 1:
photo de famille Cojerrek en août 2018 le jour du lancement officiel de la
campagne de reboisement 2018.
2. La Présentation
de la Préfecture de Koundara
La
préfecture de Koundara est située au Nord Ouest de la République de Guinée, à
une altitude faible située aux environs de 260 mètres en moyenne. Elle est
limitée au Nord par la République du Sénégal, à l’Est par la préfecture de
Mali, au Sud par la préfecture de Gaoual et à l’Ouest par la République de
Guinée Bissau. Elle couvre une superficie de 5.505 km2 pour une population
de 110.000 habitants en 2010, soit une densité de 20 habitants par km2. Koundara est une préfecture
cosmopolitique où vivent depuis plusieurs années une mosaïque de populations. Composée
de plusieurs ethnies dont les relations sont restées toujours bonnes favorisant
une coexistence pacifique vivement appréciée de tous. A noter que les premiers
incidents politiques divisionnistes ne sont survenus qu'en septembre 2015 à
quelques jours des élections présidentielles d'Octobre 2015. En dépit de tout
cela les populations Koundara vaquent quotidiennement à leurs activités axées
en grande partie sur le commerce, l'agriculture et l'élevage, qui aujourd'hui
sont dangereusement affectées.
Pour
localiser la préfecture de Koundara via internet, cliquer sur ce lien :
12° 29′ 02″ nord,
13° 18′ 08″ ou est ou encore sur cet autre lien
qui vous redirigera automatiquement sur la carte google
Figure 2
et 3 : Aperçu de Koundara sur carte
3. L'Introduction
du Projet :
L'Aménagement
d'une pépinière de proximité est un projet environnemental de grande nécessité,
axé sur la protection et la mise en valeur des acquis environnementaux de la
préfecture de Koundara à travers des reboisements intensifs et diversifiés. Ainsi
le volet végétatif de l'environnement est le point principal de ce projet. Par
ailleurs, sachant que l'environnement est l'ensemble des composantes naturelles
de la planète qui contribuent à la sauvegarde et à la pérennité de la
biodiversité, donc en un mot l'humanité. Désignant tous les phénomènes qui
entourent l'homme, l'environnement est un domaine vague et large pouvant
contenir plusieurs sous-domaines notamment:
1.
Le couvert végétal
2.
Les eaux (fleuves, mers et océans)
3.
L'air ambulant
4.
Le maintien du sol avec ses substances
organiques
5.
L'atmosphère (les couches)
6.
Les roches
7.
Les animaux (la biodiversité)
Figure 3:
visage de Koundara en saison sèche
Ce projet d'Aménagement d'une
pépinière de proximité est le fruit des réflexions du COJERREK portées sur la
situation socio-économique de la préfecture de Koundara. Une réflexion approfondie
dont les conclusions ont mené vers le secteur le plus dangereusement touché qui
est le couvert végétal, presque complètement détruit soit par des effets
naturels (la situation climatique globale), soit lié aux activités humaines
dans la région (agriculture extensive et le trafic du bois). Ce projet présente un fort potentiel de durabilité au-delà de sa
durée prévue. Les infrastructures éventuelles pourront servir de plus en plus aux
futurs projets tant du conseil des jeunes que d'autres structures de développement
local axé sur la protection de l'environnement par le reboisement intensif.
Figure 4:
objectifs visés dans 20 ans
4. Le Résumé du
Projet
Parmi tous
les secteurs liés à la vie quotidienne des habitants de la préfecture de
Koundara, celui de l'environnement est le plus en danger:
·
Les marigots tarissent,
·
les arbres s'assèchent,
·
les marres disparaissent,
·
les animaux sauvages fuient,
·
les oiseaux saisonniers se raréfient,
·
les points d'eau s'étiolent,
·
la canicule règne en maîtresse
·
les cultures agricoles ne donnent plus.
Le COJERREK
après analyse de la situation a porté le choix sur le reboisement intensif et régulier,
qui d'après l'enquête participative concluant que le secteur le plus urgent demeure
l'environnement. Ce qui nécessite l'intervention immédiate de la communauté à
travers un reboisement systématique qui sera perpétué chaque année pendant les périodes
de grandes pluies sur une durée de 5 ans, en ambitionnant deux cent cinquante milles
de plantes pendant la période 2020 - 2025. Une semaine de reboisement intensif
au cours de laquelle les membres du COJERREK élargis aux autorités
préfectorales et communales ainsi que les partenaires, planteront des arbres
tout au long des routes, dans les écoles, dans les zones réservées, dans les
forets classées, dans la brousse profonde, dans les forets galeries, dans le
parc national du Badiar, dans les carrières abandonnées, dans les clairières etc.
C'est
un projet de reboisement qui vise à redonner à Koundara l'image d'une zone à risque
désertique faible, avec des centaines de milliers de plantes sur une période de
5 ans tout en tenant compte des aléas éventuels
avec un remplacement régulier et systématique des plantes rabougris et asséchés.
5. Le Contexte et les Justifications :
Ce
projet a sa raison d'être dès qu'on s'aperçoit de la situation climatique actuelle
de Koundara tant dans la commune urbaine que dans les sous préfectures. La
démonstration en quelques lignes de la situation environnementale actuelle de
Koundara
ü Le dérèglement
climatique qui frappe le monde entier se fait sentir à Koundara
ü La hausse de la
température au niveau local (45°C à l'ombre en mai 2018)
ü Le réchauffement
climatique global nous conduit à cette situation de façon graduelle
ü La perturbation aggravée
de la pluviométrie (manque de pluie)
ü L'assèchement des cours
d'eau, des minus bassins fluviaux (disparition des marigots)
ü La faiblesse de la
productivité pastorale (L'élevage menacé)
ü La faiblesse de la
productivité agricole (l'agriculture menacée)
ü La disparition de
certaines activités agricoles (le
rendement agricole étant trop faible)
ü La fuite des animaux sauvages
du parc national du Badiar (Niokolo - Badiar)
ü La migration des oiseaux
saisonniers autrefois très fréquents
ü La propagation des
maladies liées au soleil et à la chaleur.
Voici en bref, ce que les habitants de Koundara
sont entrain de vivre actuellement et que si rien n'est fait dans 20 ans la
température pourrait atteindre les 50 degrés Celsius. Car depuis une dizaine
d'années la température augmente d'un degré chaque année. En 2018, la
température a atteint le seuil de 45 °C à
l'ombre, ce qui est très désastreux (les animaux domestiques mourraient sous
l'effet de l'extrême chaleur).
Figure 4 : Zones en danger, carrières, plaines et
habitats
6. Les Objectifs DU PROJET
I.
Objectif général :
Rétablir
le couvert végétal dans la préfecture de Koundara notamment dans la Commune
urbaine ainsi que dans les six sous préfectures de Koundara en reboisant les
abords des routes, les places publiques, les marchés, les parcs, les zoos, les
zones réservées, les forets classés, les forets galeries, les lits des fleuves
et marigots, la brousse profondes et le parc national de Niokolo Badiar. Un
nombre important de plantes à la hauteur de 250.000 plantes ombrageuses, sauvages et fruitières.
Le choix est porté sur plusieurs catégories de plantes notamment :
·
le GMelina,
·
le Teck,
·
le terminaria
·
l'Acacia Mangium,
·
l'Eucalyptus, pour
l'ombre,
·
le manguier,
·
l'oranger,
·
le citronnier etc.
pour G-les fruits
(Voir le tableau
à noter que l'avocatier, le colatier, le kapokier, les baobabs sont dans la catégorie
Autres plantes) ainsi que des
plantes sauvages pour le bois exploitable (Sources potentielles de revenus). Ces
plantes ont été choisies suivant plusieurs analyses et suivant des conseils reçus
à travers des organisations qui ont déjà expérimenté ces types de plantes sur
le terrain.
Années
programmes
|
Nombre d'arbres
à planter
|
Résultats
attendus
|
2020
|
21500
|
18200
|
2021
|
47500
|
42800
|
2022
|
61800
|
56100
|
2023
|
62600
|
56350
|
2025
|
62600
|
56550
|
Total
Objectif
|
256.000
|
230.000
|
Figure 5:
Objectifs spécifiques du projet à long terme
II.
Objectifs spécifiques :
1.
Offrir une visibilité
esthétique à la ville de Koundara et celle des communes rurales notamment les
sous préfectures et les districts en reboisant le long des routes ainsi que les
lieux publics, les zones réservées et les forets galeries.
2.
créer plus d'ombre
dans la ville pour réduire la température, favoriser la photosynthèse et
améliorer la pluviométrie.
3.
Créer de l'emploi
indirect à travers des activités génératrices de revenus pour une catégorie de
personnes. L'exécution du projet nécessite la création de quelques emplois au
niveau communal et même au niveau communautaire. Par exemple des jardiniers
pour s'occuper des pépinières et des contrôleurs pour la supervision, des
agents intermédiaires pour le transport ainsi que les coordinateurs pour le suivi.
4.
Favoriser la création
des activités parallèles liées au programme principal comme par exemple la mise
en place d'un centre d'études environnementales de proximité.
v La philosophie du projet :
« planter un arbre c’est ajouter quelque chose à l’humanité »
v la devise du projet :
« Entretenir un arbuste c’est sauver
des vies » c'est une vision à cultiver à travers la sensibilisation
des communautés à la base.
v La Durée du projet: le projet Koundara Ville Verte est un
projet à long terme. Il s'étend sur une période de 5 ans. A commencer en 2020
jusqu'en 2025. A noter le COJERREK tend à lui rendre illimité.
Tableau 2: ce
tableau retrace d'abord les zones de reboisement ciblées, la quantité reboisée
dans la zone et le type de plante s'agissant des plantes fruitieres ou non
fruitieres.
Tableau 1 : suivant les
varietés de plantes ciblées
Désignation
|
Zone
|
Nombre
|
Nature
|
Résultats 2025
|
Objectifs Plantes
|
Sapin dalaba
|
Rurbaine
|
1800
|
Fruitier
|
1500
|
Ombre/Fruits
|
Citronnier
|
Réservée
|
5100
|
Fruitier
|
4300
|
Ombre/Fruits
|
Mandarinier
|
Réservée
|
8700
|
Fruitier
|
7600
|
Ombre/Fruits
|
Oranger
|
Réservée
|
17000
|
Fruitier
|
14800
|
Ombre/Fruits
|
Manguier
|
Urbaine
|
28000
|
Fruitier
|
24800
|
Ombre/Fruits
|
Teck
|
Rurbaine
|
37000
|
Non fruitier
|
33600
|
Ombre/Fleurs
|
Eucalyptus
|
Rurbaine
|
38500
|
Non fruitier
|
35100
|
Ombre/Fleurs
|
Melinia
|
Rurbaine
|
54000
|
Non fruitier
|
49400
|
Ombre/ Fleurs
|
Acacia Mangium
|
Rurbaine
|
44000
|
Non fruitier
|
39800
|
Ombre/ Fleurs
|
Autres Plantes
|
Rurbaine
|
21900
|
Optionnel
|
19100
|
Ombre/Fruits
|
TOTAL
|
|
256.000
|
|
230.000
|
|
Détails plantes:
Sapin Dalaba: Au
cours de 5 prochaines années, la Projet reboisera un total de 1800 sapins
dalaba, dont 1500 comme résultats attendus qui dans les 10 autres prochaines
années pourront être exploitables et utilisables dans la consommation locale:
les meubles et les immeubles ainsi que dans le bois de chauffe pour les foyers améliorés.
Ce qui constitue une source potentielle de revenus pour l'autofinancement d'éventuels
projets. Ce variante est valable pour les 39.800 acacias mangium et les 33.600
Tecks. Ce qui donne un total exploitable dans 10 ans de 74.900 plantes exploitables en bois. (Sources de revenus locaux)
Ainsi
chaque arbre donne au minimum 6 morceaux de madriers, ce qui est égal à :
449.400 morceaux de bois. Le comparant aujourd'hui au prix du marché local, un
revenu éventuel estimé à 5000 GNF par morceau donnerait: 2.247.000.000 GNF sur
une période de 10 ans. Sachant que le morceau est vendu 10 fois plus cher à
certaines périodes.
|
|
Figure 6:
Productivité à long terme et autofinancement
|
Bois pour habitations Bois pour meubles Bois de chauffe
Citronnier, Mandarinier, Orangers:
Trois
plantes catégorisées dans le type des agrumes ayant des acides citriques et
autres composantes utiles. Le projet aura 30.800 plantes de cette catégorie.
Dont les fruits pourraient être produits dès 2035. Ce qui suppose que les retombées
économiques pourront être ressenties dès 2036. Chaque plante, se référant à
celles qui existent aujourd'hui peut produire au moins 250 fruits quant aux
orangers et jusqu'à 10.000 fruits quant aux citronniers. Et en 2036 Le projet produirait
au moins 10 millions de fruits citriques avec un revenus éventuellement estimés
à 500 GNF par fruit, on aurait: 5 milliards GNF sur les 10 suivantes années.
(Potentielles sources de revenus pour la communauté à la base)
Manguier:
Le
projet aura mis un total de 28.000 manguiers pour un résultat attendu de 24.800
manguiers. Ce qui laisse croire que le grenier a repris ses pouvoirs
d'autrefois. Si chaque manguier donne 500 mangues, Le projet aurait 27.400.000
mangues disponibles pour le marché local et régional. D'où un revenu éventuel à
500 GNF par mangue pour un chiffre d'affaire de 13 milliards 7 millions sur les
10 suivantes années à partir de 2036.
Autres plantes:
Dans
cette catégorie de plantes, Le projet peut réunir toutes les plantes en test,
en essai ou en étude et bien d'autres variétés fruitières et non fruitières destinées
non seulement à recouvrir le couvert végétal mais aussi à créer une série de
système permettant d'employer la main d'œuvre locale pour ainsi réduire et stopper
l'immigration clandestine et l'exode rural.
Figure 7:
quelques catégories plantes ciblées
Tableau 2: Suivant la zone cible à reboiser
Zone
|
Nombre
|
Observations
|
Résultats attendus
|
Réservée
|
30800
|
Fruitier
|
26700
|
Rurale / brousse
|
195700
|
Non fruitier
|
177300
|
Urbaine
|
29500
|
Fruitiers
|
26000
|
TOTAL
|
256.000
|
|
230.000
|
La
zone réservée regroupe les endroits publics comme les carrières non
recouvertes, les anciennes forets galeries, les anciennes forets classées, les
berges des cours d'eaux ou encore le parc national du Badiar sans oublier la
forêt de Badiar sud.
La zone
rurale regroupe les espacements vides qui séparent les villages, les anciens
champs agricoles abandonnés, les bowés ou clairières, les cuvettes non couvertes
de plantes. Sans oublier les endroits publics se trouvant dans les
collectivités rurales.
La zone
urbaine s'entend sur l'intérieur de la commune urbaine et sa banlieue sans
oublier l'intérieur des CRD notamment les Communautés Rurales de Développement.
Tableau 3, déterminant
le nombre de plantes non fruitières et celles qui sont fruitières
Nombre
|
Observations
|
Résultats attendus
|
Objectifs Plantes
|
68100
|
Fruitières
|
59300
|
Ombre/Fruits
|
173500
|
Non fruitières
|
157900
|
Ombre/Fleurs
|
14400
|
Optionnels
|
12800
|
Ombre/Fruits
|
256000
|
|
230000
|
|
Le
projet mettra en tout, au cours des cinq prochaines années un total de 256.000
plantes soit 68.100 plantes fruitières et 173.500 plantes non fruitières. Avec
un total de résultat attendu estimés à 230.000 plantes dans la zone.
Tableau 3 :
explicatif des objectifs en fonction des avantages tirés par la communauté. Que
les plantes soient uniquement pour l'ombre et les fleurs donc des plantes non fruitières
ou qu'elles soient des plantes qui produisent de l'ombre, des fleurs et des
fruits comestibles.
A
noter que la floraison des plantes favorise l'apiculture d'où la production du
miel au niveau local destinée à la consommation locale et la médecine
traditionnelle.
Quant
à la production fruitière, il reste à signaler que des industries existent au
Mali et Au Sénégal et que la production locale de la zone constituerait un
déboucher régulier pour ces industries. D'où la création des emplois indirects
au niveau local. Pourquoi pas favoriser une industrie de transformation dans la
zone de Koundara.
Nombre
|
Résultats attendus
|
Objectifs Plantes
|
|
173.500
|
157.900
|
Ombre/ Fleurs
|
|
82.500
|
72.100
|
Ombre/ Fleurs /Fruits
|
|
256.000
|
230.000
|
Total
|
7. L'État des Connaissances :
Les
Causes de la Situation Climatique actuelle
Le diagnostic
participatif à travers une enquête sur le terrain a permis d'élucider les
causes essentielles et exactes de la situation climatique actuelle, ce qui
d'ailleurs nous a poussé à mettre en place ce projet de sauvetage
environnemental d'urgence annuelle. Comme causes essentielles de cette
situation dégradante nous pouvons citer:
Ø Le non-respect et la non-application du code forestier par les
autorités locales et l'ignorance de la loi par la notabilité (communauté).
Ø La forte pression anthropique sur les domaines classés de l’Etat
et des collectivités locales notamment la rurbanisation à travers les
programmes de lotissements inadéquats et archaïques.
Ø L’accentuation du braconnage et l'augmentation des sentiers
sauvages et ruraux
Ø la déforestation avancée des zones classées ou forets classées
Ø La prolifération des scies tronçonneuses d'ou la coupe
abusive et anarchique du bois
Ø la déforestation systématique liée à certains projets de
construction (routes et habitats) ou la densité des carrières
Ø L’accentuation de la carbonisation du bois d'ou la production
élevée du charbon de bois;
Ø La prolifération des fours à briques le long des berges et des
cours d’eau ; (les galeries)
Ø Les feux de brousses très fréquents qui tuent les arbustes
Ø l'érosion du sol et l'ensablement des marigots d'où l'avancée du
désert
Ø l'agriculture extensive traditionnelle communément appelée la
culture sur brûlis.
Ø la migration des populations à l'intérieur de la région pour la
recherche des zones favorables à l'agriculture et à l'élevage
Ø la surpopulation d'où l'exode rural et urbain (le désenclavement
des zones réservées)
Voici
une liste non exhaustive des faits qui nous ont conduits à cette situation
dramatique et tragique. Voici des faits auxquels il faut une correction
immédiate afin de sauver le peu qui reste des acquis environnementaux de la
préfecture. D'ou la nécessité d'exécuter ce projet de reboisement et d'en
poursuivre la réalisation à long terme. Ce pendant la nécessité s'impose à
toutes les composantes de la collectivité pour mener des actions concrètes pour
la préservation des acquis et la poursuite l'idéal commun.
Les
Conséquences
Elles
sont incalculables et on ne peut pas les exposer ici entièrement. Cependant les
réalités du terrain nous envoient vers des conclusions suivantes:
ü Premièrement la
destruction de l'environnement conduit à la détérioration des conditions de vie
au niveau rural. Exemple: Certaines familles de la commune urbaine de Koundara
avaient comme activité principale, l'agriculture. Mais avec le déséquilibre
pluviométrique, ces familles ne pratiquent plus l'agriculture, c'est le cas la
famille Maraka de Hafia car la dernière fois qu'elle a cultivé le riz sur une
superficie de 4 hectares, elle n'a récolté que 4 sacs de riz c'était en 2004. Cette
réalité touche 3/4 des familles qui vivent de l'agriculture dans la zone de
Koundara.
Figure 8:
les méfaits de la déforestation
ü Deuxièmement, si
les familles qui vivent de l'agriculture ne pratiquent plus cette activité pour
survivre, il y a forcement un problème qui se pose, le manque de ressources liées
au manque de sources de revenus; d'ou la misère et la famine. cette réalité se
voit dans les sous préfectures de Youkounkou, de Guinguan, de Kamabi, de
Termessé, de Sareboido et Sambailo sans oublier les districts lointains.
ü
Figure 9:
faiblesse de la production agricole
ü Troisièmement, si le
déséquilibre environnemental nuit à la pluviométrie, les familles qui vivaient
de la pèche artisanale dans les fleuves, dans les marigots, dans les marres
etc. ne trouvent plus de fruits de pèche parce que les points d'eau ont
disparus, se voient dans un élan d'étroitesse de leurs sources de revenus. Ce
qui conduit également à la famine et à la misère, des problèmes de sociaux
jusqu'à des violences conjugales dont on sait, sont presque toutes liées à la
faiblesse du niveau de vie. C'est la migration ou encore l'extension des pôles
d'activités qui vont commencer. Un autre problème va surgir.
ü Quatrièmement, avec
le destruction des forêts, les ressources botaniques sauvages diminuent dans la
région. Il y a des familles qui se nourrissent du commerce des fruits sauvages
qu'elles vendent dans les marchés hebdomadaires pour subvenir à leurs besoins
vitaux pendant la belle saison au moment ou les cultures ne sont pas en
maturité, notamment à Youkounkou, à Guinguan, à Termessé et à Sambailo ou les
femmes cueillent et vendent du "" LARE "" du ""PORE"" du ""DOUKI"" ou encore "" KOURA"" voir même du ''''DJABBHE""
communément appelé tamarin, il y en a d'autre qui vendent de l'igname sauvage
qui est un aliment très convoité pendant la période de soudure. Mais
aujourd'hui ces familles sont obligées de faire la carbonisation du bois pour
faire le commerce du charbon du bois afin de subvenir à leurs besoins. voila un autre problème.
ü Cinquièmement, il y
a des recettes touristiques directes et indirectes parce que le parc Niokolo
Badiar était régulièrement visité par les élèves et les touristes il y a
quelques années. mais aujourd'hui cela s'est largement réduit car les animaux
sauvages qui étaient là ont fuit vers le nord au Sénégal. Pourquoi ? Les animaux
vivent des fruits des sauvages, mais aujourd'hui ces arbres fruitiers sauvages
ont tous été presque tous coupés. Les animaux se sentent en sécurité quant ils
peuvent se cacher et se dissimuler dans la brousse grâce aux grands arbres et
la broussaille mais aujourd'hui tous les grands arbres ont disparu grâce aux
coupeurs de bois et la broussaille n'existe plus grâces aux feux de brousse. Donc
les animaux vont fuir avec raison. Conséquence: le parc va fermer et il n'y
aura plus recettes touristiques. c'est encore un autre problème.
ü Sixièmement,
détruire l'environnement végétal est désastreux, il y a des familles dans la
préfecture de Koundara dont les membres vivent de la chasse artisanale. Pendant
des années ces familles vivent comme toutes les autres. Mais aujourd'hui, ses
familles sont obligées de voir autre choses car il n'y a plus de gibier dans la
brousse parce qu'il n y a plus de brousse mais une vaste étendue de clairières
où les animaux ne se sentent plus en sécurité. On a assisté ainsi à la grande
migration des animaux vers le Nord. voyons ce que deviendra la progéniture de
ces familles. Des personnes urbanisées. donc l'exode rurale et l'hypertrophie
de la ville de Koundara a vu le jour a partir des années 2000.
ü Septièmement, avec
la destruction du couvert végétal, les éleveurs qui ne trouvent plus de point
d'eau pour servir d'abreuvoir au bétail de façon régulière, se voient
confrontés au même problème, les point d'eau rescapés sont sales et souillés,
le bétail se fragilise, car il est frappé par des maladies épidémiques
fréquentes, d'ou sa destruction des élans pastoraux avec une réduction élevée
du cheptel, (il y avait des familles à Koundara qui avait des milliers de bœufs
mais aujourd'hui on peine à trouver des familles qui possèdent plus de 100 têtes
de bœufs. l'appauvrissement des éleveurs
ou leur migrations pouvant causer des dommages énormes à la collectivité.
ü Huitièmement, si les
éleveurs migrent de la région cela affecte négativement le rendement agricole à
long terme même s'il s'agit des semences améliorées, car les agriculteurs
travaillant dans les mêmes endroits souvent enrichis par les buses de vache,
donc l'élevage enrichi le sol cultivable. Alors si l'élevage disparaît les sols
cultivable se verront privés d'engrais naturels organique une fois pour toujours.
et le rendement va s'affaiblir au courant des années suivantes. A noter que
l'usage des engrais régulièrement peut appauvrir le sol systématiquement.
ü Neuvièmement, Il y
avait des familles à Koundara qui avaient à des charrettes tirées par des ânes
ou des chevaux et qui cherchaient des fagots de bois morts dans la brousse,
pour en vendre et nourrir paisiblement leurs familles. Tous les besoins vitaux
sont assurés grâce à cette activité et les enfants n'avaient aucune raison de
traverser la méditerranée pour s'assurer le superflu. Aujourd'hui, la
carbonisation du bois a obligé la plus part à se transformer en vendeurs de
charbon, ce qui détruit davantage la végétation et aggrave la situation
environnementale.
Figure 10:
perte d'activité et cause de l'immigration
ü Dixièmement, vous
seriez d'accord avec nous que si nous disons que l'agriculture ne donne pas,
l'élevage non plus, la pèche a disparu, la cueillette est impossible, plus rien
à chasser dans la brousse profonde, c'est clair que les populations doivent
vivre alors elles sont obligées de créer d'autres sources de revenus. voilà
pourquoi dans les années 2000 tout le monde s'est lancé dans le secteur tertiaire
notamment le commerce et le transport.
ü Onzièmement, nous savons
que Koundara se trouvent à la frontière de deux pays voisins à la Guinée
notamment la Guinée Bissau et le Sénégal. Le commerce peut y être florissant. Mais
voyons, par le passé Koundara était l'un des greniers de la sous région en
matière d'arachides, de riz et de coton. Mais comme la pluie ne permet plus à
ces cultures de produire assez, Koundara a peu à peu perdu son monopole dans la
région. Les marchands de N'Nzérékoré, de Labé, de Gaoual, de Mali, de Tambacounda,
de Kolda, de Dakar, de Giguensor, de Banjul, de Bissau venaient à Koundara pour
s'approvisionner en arachides, en pate d'arachides et d'autre pour acheter du riz.
Mais comme ça ne donne plus, ils ne peuvent pas continuer à venir. Voici
comment Koundara s'est retrouvé là.
ü Douzièmement, la
destruction du couvert végétal a conduit à la faiblesse de la productivité
agricole et ce qui a conduit à l'abandon commercial des autres régions
environnantes. A tout cela s'ajoute la
succession des crises économiques, les insatiabilités politiques survenues de
part et d'autres et l'irrégularité des marchés ont conduit à un déséquilibre
économique sans précédent entre 1992 et 2010 (Guerres de Guinée Bissau et de la
Casamance, grèves des syndicats, marches de l'opposition politiques, coup d'état
de 2008, mouvements électoraux ) jusqu'en 2014 avec la maladie Ebola. tout cela
va déstabiliser le commerce dans la préfecture. Le grand marché de Sareboido a
perdu sa valeur et les échanges commerciaux ont migré vers DIAOUBE et MANDA
dans le Sénégal. Une autre perte pour Koundara, liée à la destruction du
couvert végétal.
ü Treizièmement, si
l'agriculture, l'élevage, la pèche artisanale, la chasse artisanale, la
cueillette, le transport, le commerce ne sont plus florissants dans une région,
on verra toutes les facettes de l'exode. d'abord rural parce que les villages
se sont vidés aujourd'hui. Quand vous rentrez dans un village aujourd'hui. vous
ne trouverez que des enfants et des vielles femmes et quelques vieux. Tout le
monde migre vers la ville. Cela constitue aussi un problème.
ü Quatorzièmement, quand
les villages se vident, la ville se remplit, on assiste des lors à la flambée
des prix de l'habitat au niveau urbain, à la prolifération des activités
inhabituelles pouvant conduire à un ensemble de choses tant bonnes que mauvaises: (salon de coiffure, télé-centre, taxi-moto,
charge-batterie mobile, centre informatique, restaurant, cabarets, bars,
maquis, hôtels, maison de prostitution, sales de jeux, sales de Karaté, cyber
café etc. Malgré cette flambée d'activités liées au désœuvrement rural, ne
pourra pas satisfaire les besoins des personnes concernées: loyers,
nourritures, vices et réserves destinées au parents restés dans les villages.
voila la naissance d'un autre problème.
ü Quinzièmement, la masse
populaire réunie dans la ville de Koundara, conséquence directe de la rareté
pluviométrique et la déforestation, est confrontée à ce nouveau problème
d'habitat et d'adaptation. ce qui nous a conduit dans les années 2000 à une
montée en puissance du grand banditisme dans toute la région: le vol du bétail
a augmenté ce qui va accélérer la fuite des éleveurs, le cambriolage a commencé
dans les marchés hebdomadaires, les vols organisés par des groupes de malfrats,
les cas viols sur les filles s'est accrus, les crimes dans les cabarets et dans
les maquis se sont multipliés, la patrouille policières ne parvenaient plus à
arrêté la violence. On a assisté ainsi à la création des groupuscules
d'influence. des bandes organisées pour la violence dans chaque quartier.
ü Seizièmement, ces
bandes organisées pour violence et se sont transformées en staff de jeunes
mobilisés pour influencer, chose qui a conduit à des compétitions sportives
très convoitées. Mais qui aujourd'hui ne pouvant jamais subvenir aux besoins
vont se disloqués pour que chacun prennent son destin en main. Voilà comment
tous les protagonistes ont pris la chemin de l'immigration. Parce que la ville
avec toutes ses composantes et contraintes ne parvient plus à assurer à la
population une large satisfaction de ses besoins. D'ou l'exode internationale
ou l'immigration clandestine. Les familles se sont vues dans la nécessité
d'envoyer leurs enfants à l'étranger pour espérer avoir certaines ressources
dans l'avenir. Voilà pourquoi dans
presque dans chaque famille, on trouve qu'un ou plusieurs enfants sont allés en
occident via le désert et la méditerranée.
ü Enfin, il nous serait
impossible d'élucider tous les facteurs qui nous ont conduit à cette situation.
Mais l'espoir est permis car les enfants des familles qui ont été
déséquilibrées par la situation commencent à travers nous à prendre conscience
du problème et à envisager une solution durable. Cette mâne de la diaspora
fruit de l'implosion environnementale renaît avec une nouvelle vision pour
revaloriser les acquis environnementaux afin de promouvoir non pas la vie à
l'ancienne mais une nouvelle vie avec des réalités du temps ou tout le monde
vivrait dignement.
Liens
internet permettant d'accéder à certaines informations capitales sur la
situation climatique de la préfecture
8. Les Résultats
Attendus:
Voilà
pourquoi ce projet doit être réalisé entièrement pour ressoude les problèmes
dans leurs ensembles. En réalisant ce projet, le COJERREK fera revenir la pluviométrie
dans la zone. Le projet permettra de réduire la température ambiante sous
l'ombre. Ce qui va augmenter l'affluence des personnes et de leurs biens dans
la zone. Ce qui pourrait réduire grandement le risque d'attraper les maladies
liées a la chaleur, a la poussière et aux rayons ardents d'un soleil désertifiant.
Une fois que cela y est, toutes les activités autrefois abandonnées peuvent renaître
ne fut ce qu' autrement. il y aurait des nouveaux moyens endogènes d'intégration
économique intracommunautaire et de nouvelle idées salvatrices qui pourront
favoriser l' ouverture d' une nouvelle forme d'industrialisation dans la région
ou le commerce des produits de rente.
A
l'issu de ce projet de reboisement qui s'articule principalement sur une exécution
échelonnée qui est annuelle réalisable sur une période 5 ans, nous aurons comme résultats suivant la catégorie
prédéfinie comme telles:
Ø L'ombre et la santé communautaire : Pour réduire la
température ambiante, l'air devient respirable et la chaleur ne prend le dessus
sur la fraîcheur. Sans oublier la réduction
des risque liés aux maladies tropicales causées par l'extrême chaleur : la déshydratation,
le cancer cutané, le mélanome, l'acné, le mélisme, le lupus voir l'herpes. Sans
oublier la méningite.
Ø Le bois: consommation locale artificielle préservant
ainsi l'équilibre climatique
Ø les fruits: consommation locale et création
indirecte de l'emploi notamment une source sûre de revenus.
Figure 11:
archives de la précédente activité
.
9. les Bénéficiaires:
Les
populations de Koundara et celles des régions avoisinantes demeurent les bénéficiaires
directes des retombées du projet. Cependant vu la position géographique de
Koundara se situant sur le plateau foutanien sans versant pente, avec un relief
très peu accidenté, laisse croire que les effets positifs du projet pourraient
rejaillir au delà de la région badiaroise.
Par
ailleurs, cela constituerait une forte barrière sur l'avancée du sahel vers les
zones équatoriales plus au Sud. Sans oublier les avantages socio-économiques
liés aux programmes dudit projet.
10.
La Description des activités du projets
1.
l'enquête
C'est l'activité qui consiste à
recueillir les avis et les opinions des populations à la base. Chose faite en
un premier volet constatant le décalage des pluies des années passées
comparativement à ces récentes années. Toute fois, le conseil des Jeunes reste
en permanence au contact avec les collectivités pour recueillir plus
d'informations allant dans le cadre la préservation des acquis existants mais
aussi ceux qui seront nés du projet.
2.
La prise de contact
Koundara
constitue l'une des préfectures les plus cosmopolites de la Guinée, nous y
rencontrons plusieurs communautés sociales avec chacune un ensemble de coutumes
et d'habitudes diverses et variées. Pour ce fait, le COJERREK entend prendre
contact davantage avec les composantes de la communauté pour une lecture
globale plus plausible de la part des couches sociales des localités de la
zone. A noter que cette phase est cruciale d'autant plus que le taux d'analphabétisme
y est encore élevé. Le maintien du contact est essentiel tout au long de la
durée du projet voir même après, pour pérenniser les acquis.
3.
La négociation:
Koundara est une zone
agropastorale reconnue. Alors qui parle d'agriculture et d'élevage dans une
zone, comprend facilement les difficultés éventuelles qui existent non
seulement entre ces deux corps de profession mais aussi l'antagonisme qu'existe
entre eux et les préservateurs forestiers. Car si les agriculteurs détruisent
des étendus de forêts pour leurs cultures, les éleveurs quant à eux détruisent
aussi la forêt pour la mobilisation de leurs troupeaux et l'éloignement des bêtes
sauvages. Voilà en quelque sorte la nécessité de négocier de part et d'autre
afin que les protagonistes puissent changer de système agricole et pastoral
dans l'intérêt de l'ensemble de la communauté.
4.
la localisation ou l'identification
Le conseil des jeunes procède déjà
à l'identification des cibles potentielles. Le conseil des jeunes définit la
cible comme étant toute force humaine ou naturelle facilitatrice ou destructrice
des acquis environnementaux. Les bûcherons, les planteurs, les jardiniers, les
briquetiers, les charbonniers, les braconniers, les auteurs des feux de
brousses, les trafiquants de bois brefs tout ceux qui contribuent à la dégradation
des acquis environnementaux. Quant à la
localisation, elle s'articule sur le volet cible à restaurer notamment les
endroits déjà définit dans la fiche signalétique du projet.
5.
La pépinière
C'est
la principale activité du projet, elle constitue le support immédiat du projet.
La pépinière comporte un ensemble de plants mis à niveau pour assurer non
seulement la sélection botanique des arbres mais aussi le ravitaillement des
endroits ciblés en plants.
Figure 12:
plan d'une pépinière référentielle
Deux
principales pépinières. La première pépinière du COJERREK est située au centre
ville de Koundara dans le quartier Hamdallaye, c'est la pépinière de proximité.
C'est là que les études seront effectuées au fur et à mesure et les qualités
importées de plants sont observées et étudiés (par les agents des eaux et
forets et autres environnementalistes).
La pépinière
de proximité est composée d'un espace de 13 mètres de longueur et de 7 mètres
de largeur soit 91 mètres carrés. Elle peut contenir jusqu'à 7000 plantes.
Cette pépinière est destinée à la sélection et à l'observation des plantes.
La pépinière
principale est composée d'un espace de 50 mètres de longueur et de 25 mètres de
largeur soit 1250 mètres carrés. Elle peut contenir jusqu'à 60.000 plantes.
Cette pépinière est destinée à accueillir le grand nombre de plants obtenus
après la sélection et à l'observation des plantes dans la pépinière de
proximité. Elle se retrouve à Koulountou avec un espace de 1250 mètres carrés
située sur les berges du fleuve à 12 kilomètres du centre urbain.
N°
|
Désignations
|
Nombre de
Plantes
|
Année
|
1
|
Pépinière de Proximité
|
7000
|
2020
|
2
|
Pépinière Principale
|
15000
|
2020
|
3
|
Pépinière de Proximité
|
7000
|
2021
|
4
|
Pépinière Principale
|
43000
|
2021
|
5
|
Pépinière de Proximité
|
7000
|
2022
|
6
|
Pépinière Principale
|
60000
|
2022
|
7
|
Pépinière de Proximité
|
7000
|
2023
|
8
|
Pépinière Principale
|
60000
|
2023
|
9
|
Pépinière de Proximité
|
7000
|
2025
|
10
|
Pépinière Principale
|
60000
|
2025
|
11
|
Total
|
273.000
|
2020 - 2025
|
A
noter que la pépinière principale prendra au minimum 15.000 plants en 2020 au
maximum 70.000 plants chaque année à partir de 2021.
Plan
de la pépinière principale.
passage arroseur
|
||||||||||||||||||||||
passage arroseur
|
50 plants
|
500 plants
|
|
50 plants
|
+++++
+++++
+++++
+++++
+++++
+++++
+++++
+++++
+++++
+++++
+++++
+++++
|
|
50 plants
|
500 plants
|
|
50 plants
|
500 plants
|
|
50 plants
|
500 plants
|
|
50 plants
|
500 plants
|
|
50 plants
|
500 plants
|
passage arroseur
|
|
10 plants
|
10 plants
|
10 plants
|
10 plants
|
10 plants
|
10 plants
|
10 plants
|
||||||||||||||||
passage arroseur
|
Détails
pépinière:
Composantes:
Ø Sachets de caoutchoucs biodégradables: 300.000
sachets
Ø Un point d'eau pour l'arrosage (forage solaire)
Ø Un raccord pour la distribution d'eau aux plantes
en pépinière
Ø Une source d'énergie renouvelable pour
l'alimentation
Ø Un enclos pour la sécurité
Ø Un gérant jardinier pour le suivi
Ø Un gardien pour le contrôle
Ø Une main d'œuvre pour la fouille
Ø La semence de plants
Ø Le transport des plants
Ø Les bouses de vaches, les chiottes de poulets et les
crottins de chèvres pour la revalorisation du sol
Ø Des bâches pour la protection contre l'ardeur du
soleil
Ø Une vidéo surveillance.
6. Le matériel: le matériels regroupe tous les outils
utilisés dans les travaux du projets notamment:
·
Des piques
·
Des houes
·
Des pinces
·
Des coupes-coupes
·
Des ciseaux
·
Des fils d'attaches
·
Des poteaux de
plantes
·
Des pioches
·
Des pèles
·
Des diamètres
7. Les moyens de déplacement:
Ø Trois motos à 3 roues ou tricycles pour le
transport des composantes
Ø Cinq motocyclettes pour le suivi et le contrôle
Ø Un véhicule pour les longs trajets
8. Les moyens de communication
ü Sept talkie walkie (6 sous-préfectures et le centre
urbain)
ü Une surveillance de la pépinière
ü 8 panneaux d'affiches
ü Emission radio environnementale locale pour la
sensibilisation permanant
ü Une application mobile de suivi et de contrôle via
internet à distance.
11. Les Modalités d'exécution
Exécuté
en cinq années successivement a savoir:
1ere
année 2020
·
Construction d'un forage
(fontaine d'eau)
·
Installation d'un
système d'alimentation du site (énergie solaire)
·
Aménagement des deux pépinières
21.500 plantes (site, semences et clôture)
·
Contrat de travail avec
le pépiniériste
·
Contrat de travail avec
le gardien
·
Installation d'un système
de surveillance
·
Reboisement
2eme
année 2021
·
Réaménagement des
pépinières de 47.500 plantes
·
Renouvellement des
contrats de travail
·
Maintenance du systèmes
de la surveillance
·
Maintenance du système
solaire
·
Reboisement
·
Transplantation des
plants rabougris ou asséchés
3eme
année 2022
·
Réaménagement des
pépinières 61.800 plantes
·
Renouvellement des
contrats de travail
·
Maintenance du système
de la surveillance
·
Maintenance du système
solaire
·
Reboisement
·
Transplantation des
plants rabougris ou asséchés
4eme
année 2023
·
Réaménagement des
pépinières 62.600 plantes
·
Renouvellement des
contrats de travail
·
Maintenance du systèmes
de la surveillance
·
Maintenance du système
solaire
·
Reboisement
·
Transplantation des
plants rabougris ou asséchés
5eme
année 2025
·
Réaménagement des
pépinières 62.600 plantes
·
Renouvellement des
contrats de travail
·
Maintenance du systèmes
de la surveillance
·
Maintenance du système
solaire
·
Reboisement
·
Transplantation des
plants rabougris ou asséchés
12.
L'Evaluation
environnementale et sociale:
Les populations badiaroises
sont à bout de souffle, pour la plus part des analphabètes, elles ne mesurent
pas le danger qui la menace et néglige la situation qui d'autant plus est tragique
qu'inquiétante. Les populations ignorent les avantages directes tirés d'un
reboisement systématique. Elles s'y opposent inopinément à toute activité qui les
priverait de jouir de la plénitude de leur propriété terrienne. Ce qui nécessite
une sensibilisation plus que profonde et régulière.
13.
L'Impact
potentiel du projet sur le développement
durable
La réalisation échelonnée du
projet "pépinière" aura un impact non seulement immédiat mais aussi à
long terme. Il sera réalisé sur une période de 5 ans. Au cours desquels les
impacts seront identifiables et mesurables notamment.
1.
le Rétablissement du
couvert
2.
la réduction de la température
ambiante
3.
la stabilisation de la pluviométrie
4.
L'arrêt de l'avancée du désert
ou l'équilibre de l'écosystème
5.
L'augmentation de la
productivité agricole et pastorale
6.
l'augmentation des
productions fruitières sauvetage et domestique
7.
la création et la
promotion des activités génératrices de revenus au niveau local
8.
L'attrait des animaux
sauvages d'ou la revalorisation du parc national du Niokolo Badiar
9.
La création de l'emploi
au niveau local
10.
le frein de l'exode
rural ou de l'immigration intercontinentale ou clandestine.
14.
les
Phases Exécutoires du Projet
A- Phase préparatoire :
1er au 25 Janvier 2020: Rencontre
des membres du COJERREK
27 Janvier 2020: ordre de mission
et feuille de route
05 Février: Mission sur le
terrain
10 Février 2020; départ de la mission
11 au 14 Février 2020:
Installation du matériel et implémentation du plan global
B- Phase de Mise en œuvre ;
15 au 25 Février; préparation de
la mise en forme de la pépinière
1er au 20 Mars: pépinière
principale
20 au 31 Mars 2020: pépinière de
proximité
1er au 30 Avril 2020: suivi,
supervision et évaluation, contact des autorités et plaidoiries
1er au 31 Mai 2020: Confirmation
des endroits ciblés et études des dimensions
1er au 30 juin 2020: contact des
autorités et mesures d'accompagnement
1er au 31 juillet 2020: rapport
d'opérationnalisation et diagnostic participatif
C- Phase d'exécution ;
1er au 31 Août 2020: reboisement
dans les zones ciblées.
1er au 30 septembre 2020: rapport
d'activité, rapport de mission, procès verbaux et désherbage et clôture des
plantes
1er au 31 octobre 2020: suivi et
sécurisation des plantes exposées
1er au 30 novembre 2020 : suivi
et sécurisation des plantes exposées
1er au 31 Décembre 2020: rapport
d'activité, rapport annuel et bilan des activités.
15. La planification
des activités ou le chronogramme:
N°
|
Périodes
|
Activités Planifiées
|
Observations
|
Précisions
|
|
|
|
|
Effectué
|
Non Eff
|
|
1
|
1er janvier 2020
|
Fête du jour de l'an
|
|
|
|
2
|
05 Janvier 2020
|
Assemblée générale ordinaire
|
|
|
COJERREK
|
3
|
10 Janvier 2020
|
Contact des membres du conseil
|
|
|
COJERREK
|
|
12 Janvier 2020
|
Contact avec la société SEG
|
|
|
Addition d'eau
|
|
13 Janvier 2020
|
Contrat d'abonnement SEG
|
|
|
Addition d'eau
|
|
14 Janvier 2020
|
Commande du matériel de travail
|
|
|
Outils essentiels
|
4
|
15-16 Janvier 2020
|
Remise à niveau des membres
|
|
|
Formation
|
|
17 Janvier 2020
|
Répartition des taches à exécuter
|
|
|
COJERREK
|
5
|
20 Janvier 2020
|
Support de formation et test
|
|
|
COJERREK
|
6
|
25 Janvier 2020
|
Débriefing des membres
|
|
|
COJERREK
|
7
|
30 Janvier 2020
|
Ordre de mission et tache spécifique
|
|
|
Délégation
|
8
|
01 Février 2020
|
Départ de la première mission
|
|
|
Délégation
|
9
|
03 Février 2020
|
Contact des autorités locales
|
|
|
Délégation
|
10
|
04 Février 2020
|
Contact des autorités locales
|
|
|
Délégation
|
11
|
05 Février 2020
|
Contact des autorités locales
|
|
|
Délégation
|
12
|
06 Février 2020
|
Entretien avec les élus locaux
|
|
|
Délégation
|
13
|
07 Février 2020
|
Formation avec les élus locaux
|
|
|
Délégation
|
14
|
08 Février 2020
|
Installation du matériel
|
|
|
COJERREK
|
15
|
10 Février 2020
|
Implémentation du plan global
|
|
|
COJERREK
|
16
|
11 - 15
Février 2020
|
Aménagement de la pépinière 1
|
|
|
COJERREK
|
17
|
16 Février 2020
|
Engrais organiques mélange sol
|
|
|
COJERREK
|
18
|
17- 20 Fév. 2020
|
Submersion des mélanges
|
|
|
COJERREK
|
19
|
21-28 Février 2020
|
Semue
des graines
|
|
|
COJERREK
|
20
|
01-10 Mars 2020
|
Aménagement de la pépinière 2
|
|
|
COJERREK
|
21
|
11 Mars 2020
|
Engrais organiques mélange sol
|
|
|
COJERREK
|
|
12-17 Mars 2020
|
Submersion des mélanges
|
|
|
COJERREK
|
22
|
20-31 Mars
2020
|
Semue
des graines
|
|
|
Comité de
veille
|
23
|
01-30 Avril 2020
|
Arrosage, contrôle et suivi
|
|
|
Comité de
veille
|
24
|
01-31 Mai 2020
|
Arrosage, contrôle et suivi
|
|
|
Comité de
veille
|
25
|
01-30 Juin 2020
|
Maintenance et suivi et évaluation
|
|
|
Comité de
veille
|
26
|
01-31 juillet 2020
|
Répartition et programmation
|
|
|
Comité de
veille
|
27
|
01-31 Août 2020
|
Reboisement des plantes
|
|
|
volontaires
|
28
|
01-10 Août 2020
|
Reboisement Commune urbaine
|
|
|
volontaires
|
29
|
11-15 Août 2020
|
Reboisement Sareboido
|
|
|
volontaires
|
30
|
16-18 Août 2020
|
Reboisement Kamabi
|
|
|
volontaires
|
31
|
19-20 Août 2020
|
Reboisement Youkounkou
|
|
|
volontaires
|
32
|
21-22 Août 2020
|
Reboisement Guinguin
|
|
|
volontaires
|
33
|
23-24 Août 2020
|
Reboisement Terméssé
|
|
|
volontaires
|
34
|
25-26 Août 2020
|
Reboisement Sambailo
|
|
|
volontaires
|
35
|
27-31 Août 2020
|
Bilan de reboisement effectué
|
|
|
Comité de
veille
|
36
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01-30 Sept 2020
|
Sécurisation des plantes reboisés
|
|
|
Comité de
veille
|
37
|
01-31 Oct. 2020
|
Rapport d'activité et suivi
|
|
|
Comité de
veille
|
38
|
01-30 Nov. 2020
|
Protection et suivi des plantes
|
|
|
Comité de
veille
|
39
|
01-31 Déc. 2020
|
Rapport annuel des activités
|
|
|
Comité de
veille
|
16.
Le Budget
Pour la réalisation effective
et efficiente de ce projet de reboisement, le COJERREK entend mettre à la
disposition de la coordination, certaines ressources qui sont seulement
humaines mais aussi financières et matérielles.
-
Un moyen de déplacement: les bonnes volontés se prendront en charge
pour aller sur le terrain et faire le boulot (bénévolat)
-
Une campagne de sensibilisation: elle sera de
porte à porte, sur la place publique, les marchés et partout ou il y a de
l'affluence,
-
Des moyens de communication: Radio
Communautaire, Débat entre jeunes et visite auprès des notables.
N°
|
Désignations
|
Coût
Unitaire
|
Nombre
|
Montant
Total
|
Observations
|
1
|
Espace
pépinière 1 de prolixité
|
50000
|
60
|
3000000
|
Location
|
2
|
Espace
pépinière 2 Principale
|
200000
|
60
|
12000000
|
Location
|
3
|
caoutchouc
biodégradable
|
10000
|
1000
|
10000000
|
paquet
|
4
|
Panneau
solaire
|
5000000
|
1
|
5000000
|
énergie
|
5
|
Construction
Borne fontaine / Forage
|
150000000
|
1
|
150000000
|
Eau
|
6
|
Raccord
pour l'arrosage
|
50000
|
5
|
250000
|
entretien
|
7
|
Clôture en
Seko
|
15000
|
50
|
750000
|
protection
|
8
|
salaire
Jardinier pépiniériste
|
100000
|
60
|
6000000
|
entretien
|
9
|
salaire
gardien pour la sécurité
|
100000
|
60
|
6000000
|
sécurité
|
10
|
Bouses de
vache / engrais naturel
|
50000
|
50
|
2500000
|
sacs
|
11
|
bâche
contre le soleil pour la pépinière
|
120000
|
50
|
6000000
|
protection
|
12
|
graine
semences des plantes
|
50000
|
50
|
2500000
|
semences
|
13
|
Piques
|
35000
|
5
|
175000
|
outils
|
14
|
pioches
|
45000
|
5
|
225000
|
outils
|
15
|
Pèles
|
20000
|
5
|
100000
|
outils
|
16
|
houes
|
5000
|
10
|
50000
|
outils
|
17
|
Pince
|
20000
|
5
|
100000
|
outils
|
18
|
Coupe-coupe
|
25000
|
5
|
125000
|
outils
|
19
|
ciseaux
|
10000
|
2
|
20000
|
outils
|
20
|
Fils
d'attache
|
5000
|
100
|
500000
|
outils
|
21
|
Diamètres
|
25000
|
2
|
50000
|
outils
|
22
|
Tas de
bambou
|
25000
|
100
|
2500000
|
Matériels
|
23
|
1 Moto à 3
roues louée pour 3 mois
|
100000
|
27
|
2700000
|
Moyens
|
24
|
1 Motocyclette
louée pour 3 mois
|
50000
|
50
|
2500000
|
Moyens
|
25
|
Un véhicule
long trajet loué 20 jours
|
500000
|
20
|
10000000
|
Moyens
|
26
|
Accessoires
de communication
|
500000
|
3
|
1500000
|
Communication
|
27
|
Emission
radio permanant
|
100000
|
50
|
5000000
|
Communication
|
28
|
plaque
publicitaire
|
1500000
|
2
|
3000000
|
Communication
|
29
|
Fuseaux
protection des plants
|
10000
|
500
|
5000000
|
Matériels
|
30
|
Abonnement
eau SEG
|
1500000
|
1
|
1500000
|
Moyens
|
31
|
Accessoires
pour la remontée des données
|
1000000
|
2
|
2000000
|
Main
d'œuvre
|
32
|
Mains
d'œuvre fouille
|
500000
|
10
|
5000000
|
Main
d'œuvre
|
33
|
Ordinateur
pour les rapports
|
2500000
|
1
|
2500000
|
Moyens
|
34
|
groupe
électrogène
|
100000
|
1
|
100000
|
entretien
|
35
|
facture eau
approximative
|
200000
|
50
|
10000000
|
Moyens
|
36
|
Autres
dépenses intermédiaires
|
12000000
|
1
|
12000000
|
Autres
|
|
TOTAUX
|
|
|
270645000
|
|
Ce
budget de réalisation s'étend à une somme de 270.645.000 GNF, deux cent soixante dix millions six
cent quarante cinq mille francs guinéens. Et le total des montants programmés constitue
le coût de la mise en place des pépinières
qui ravitailleront durant 5 ans le projet global en plantes.
17.
Le Suivi
et l'Évaluations :
Le COJERREK,
va réaliser ce projet de reboisement suivant ses capacités financières
renforcées par les dons des partenaires de bonne volonté ainsi que les
bailleurs de fond. Sa mission s’inscrit uniquement dans le cadre environnemental.
Il mettra tout en œuvre pour que les acquis environnementaux de la préfecture soient
préservés. Car il est important de reboiser son environnement mais le plus
important est de ne pas le déboiser.
Figure 13:
suivi et évaluation, comité de veille et securisation
Le COJERREK,
par la mise en place d'un comité local de veille dans la commune urbaine ainsi que
dans les sous-préfectures se met à l’avant-garde des problèmes éventuels
d’ordres environnementaux en faisant régulièrement des rappels allant dans le
sens de la préservation des arbres et de l’entretien des plantes dans les zones
reboisées.
Figure 14:
soutien des autorités communales et préfectorales
Le COJERREK,
va mettre des cellules de communication pour le partage et la remontée des
informations crédibles à l’antenne mère
(Conakry) à travers un numéro
vert joignable en temps réel. Sans oublier la mise à disposition des
recommandations auprès des autorités locales pour réprimer toute personne
portant atteinte à la chance de survie d'une des 256.000 plantes.
Figure 15:
système de protection des plants reboisés
18.
La Conclusion
Le projet de conception ou de mise en place de la pépinière
vient répondre aux besoins d'urgences climatiques dont sont confrontés les
communautés résidants dans la préfecture de Koundara. Ainsi son exécution dans
le temps exige à ce que tous les rapports soient rédigés et acheminés
vers les personnes physiques, morales et institutions qui ont accompagné le COJERREK
pour la réalisation du projet tant dans sa conception que dans son exécution.
Pour terminer le COJERREK se réserve le droit de poursuivre en justice toute
personne qui volerait, couperait, brûlerait ou déplacerait une ou plusieurs
plantes sans autorisation préalable du Bureau exécutif sauf pour sauver des
vies ou pour réaliser un bien d'utilité publique , pour exiger punition et
dommages intérêts.
19.
Les Perspectives:
Ce
projet de reboisement basé sur la conception de deux pépinières dont les
objectifs constituent le ravitaillement potentiel en plants dudit projet durant
cinq années consécutives. Ce qui suppose que le projet est global et entier.
L'objectif
du COJERREK est d'inscrire la région de Koundara comme une région à risque
climatique réduit, grâce à un corridor végétal mis en place pour bloquer ou dévier
les vents et courants chauds qui proviennent du Sénégal et du Mali voisins,
connus comme étant des zones sahélo-sahariennes. Cette perspective constitue
une barrière frontalière de hauts arbres le long des frontières avec ces pays sahéliens.
Ce qui permettra de barrer la route au désert qui avance d'un mètre chaque
année.
20.
Les Remerciements:
Le
Conseil des Jeunes ressortissants et résidents de Koundara remercie toutes les
bonnes volontés réunies qui l'ont appuyé dans la conception de ce projet
d'aménagement d'une pépinière qui servirait de point d'appuis aux communautés
en matière reboisement intensif dans la région de Koundara. Le conseil de
jeunes remercie ses partenaires nationaux et internationaux pour l'appui et la
confiance portée et réitère sa vive volonté de mener à terme les clauses
contractuelles et conventionnelles. Le conseil remercie egalement tous ses
membres et ses appuis extérieurs notamment la diaspora pour les précédents
projets et pour la confiance portée en lui.
Le
Coordinateur
Le
Président
Du
Projet du
Conseil de Jeunes
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