Projet d'Aménagement d'une Pépinière de Proximité


République de Guinée                                                                   27/01/2019
TravailJusticeSolidarité

2020 - 2025

Nom du Projet : 
Aménagement d'une Pépinière de Proximité



Auteur
COJERREK - GUINEE
Personnes à Contacter :
Noms et Prénoms
Téléphones
Emails
1
Korka Boiro (Président du Cojerrek)
+224 622 47 96 02
2
Mamadou Keita (Secrétaire Général)
+224 622 42 09 57
3
Ousmane Bah (Trésorier)
+224 625 92 31 80

La Visibilité esthétique et l'aménagement des espaces verts
Le Rétablissement de la couverture végétale à travers la Préfecture
La Stabilisation de la température ambiante
L'Augmentation de la pluviométrie

FICHE SIGNALETIQUE DU PROJET

Intitulé du projet : Aménagement d'une Pépinière de Proximité
Zone d'Intervention : PREFECTURE de KOUNDARA
Domaine : Environnement
Operateur/ Réalisateur du projet : COJERREK - BENEVOLE
Auteur du projet : COJERREK/BUREAU EXECUTIF
Cibles potentielles : la Commune Urbaine de Koundara et les six Sous préfectures
Zones ciblées : Places Publiques, Voiries Urbaines, Voiries Rurales, Parc National Niokolo - Badiar, les espaces vides à l'intérieur des concessions.
Endroit respectifs ad-hocs: Les bordures des routes principales, les écoles, les zones réservées, les forets classées, la brousse profonde, les forets galeries et l'intérieur du parc national de Niokolo-Badiar (si possible).
Modèles : les plantes fruitiers, ombrageux et sauvages
Nombres: 256.000 Plantes
Résultats Attendus: 230.000 plantes
Période : 2020 - 2025
Financement : COTISATIONS MEMBRES DU COJERREK - RESSORTISSANTS - BAILLEURS
Suivi / Évaluation: COJERREK et Commission Technique des Partenaires




Table des matières

Page 1 : Page de Garde
Page 2: Fiche Signalétique du Projet
Page 3: Table des Matières
Page 4: Présentation de l'association (COJERREK)
Page 5: Présentation de la Préfecture de Koundara
Page 6: Introduction du projet
Page 7: Résumé du Projet
Page 8: Contexte et Justification du Projet
Page 9 - 13 : Objectifs du Projet
Page 13 - 18 : État des Connaissances
Page 19 : Résultats Attendus
Page 20 : Bénéficiaires
Page 20 - 23 : Description des activités
Page 24: Modalités d'Exécution
Page 25: Évaluation Environnementale et Sociale
Page 25: Impact Potentiel sur le Développement Durable
Page 26: Phase d'Exécution du Projet
Page 26 - 27 : Chronogramme des activités
Page 28: Budget du Projet
Page 29 - 30: Suivi et Évaluation
Page 31 : Conclusion
Page 31 : Perspectives
Page 32: Remerciements




1.    La Présentation du COJERREK:
Le « Conseil des Jeunes Ressortissants et Résidents de Koundara » en abrégé COJERREK est une organisation non gouvernementale à but non lucratif dont l’objectif principal est de promouvoir le développement communautaire durable à travers la promotion d'une meilleure éducation scolaire à la base, la bonne gouvernance locale, la promotion de la santé communautaire et la protection de l’environnement. Cette dernière basée sur des campagnes de protection, de reboisement et de sensibilisation au niveau local et couvrant toutes les collectivités relevant de la préfecture de Koundara. Le COJERREK étant composé des jeunes ressortissants de la Commune Urbaine de Koundara et des six sous-préfectures est une organisation largement représentative qui est composée essentiellement de Jeunes, Hommes et Femmes, tantôt Ressortissants tantôt Résidents de la Préfecture de Koundara ainsi que des personnes de bonne volonté partageant cet idéal.
Le COJERREK dans sa dynamique de lutte contre la déforestation ainsi que dans celle de la protection de l'environnement se voit obligé d'agir pour préserver les acquis restants et promouvoir l'extension végétale sur les zones déjà affectées. Le COJERREK se voit également dans l'obligation immédiate de mener des actions sur le terrain pour changer à long terme les effets climatiques déjà ressentis sur les populations de Koundara. Une lutte non pas pour arrêter uniquement la coupe du bois mais pour renforcer sa structuration et favoriser le remplacement efficient et immédiat des arbres coupés de la brousse tout en augmentant le nombre d'arbres dans la zone. Voici en quelque sorte ce pourquoi le COJERREK existe.

Figure 1: photo de famille Cojerrek en août 2018 le jour du lancement officiel de la campagne de reboisement 2018.


2.    La Présentation de la Préfecture de Koundara
La préfecture de Koundara est située au Nord Ouest de la République de Guinée, à une altitude faible située aux environs de 260 mètres en moyenne. Elle est limitée au Nord par la République du Sénégal, à l’Est par la préfecture de Mali, au Sud par la préfecture de Gaoual et à l’Ouest par la République de Guinée Bissau. Elle couvre une superficie de 5.505 km2 pour une population de 110.000 habitants en 2010, soit une densité de 20 habitants par  km2. Koundara est une préfecture cosmopolitique où vivent depuis plusieurs années une mosaïque de populations. Composée de plusieurs ethnies dont les relations sont restées toujours bonnes favorisant une coexistence pacifique vivement appréciée de tous. A noter que les premiers incidents politiques divisionnistes ne sont survenus qu'en septembre 2015 à quelques jours des élections présidentielles d'Octobre 2015. En dépit de tout cela les populations Koundara vaquent quotidiennement à leurs activités axées en grande partie sur le commerce, l'agriculture et l'élevage, qui aujourd'hui sont dangereusement affectées.

Pour localiser la préfecture de Koundara via internet, cliquer sur ce lien :
 12° 29′ 02″ nord, 13° 18′ 08″ ou est ou encore sur cet autre lien qui vous redirigera automatiquement sur la carte google
Figure 2 et 3 : Aperçu de Koundara sur carte





3.  L'Introduction du Projet :
L'Aménagement d'une pépinière de proximité est un projet environnemental de grande nécessité, axé sur la protection et la mise en valeur des acquis environnementaux de la préfecture de Koundara à travers des reboisements intensifs et diversifiés. Ainsi le volet végétatif de l'environnement est le point principal de ce projet. Par ailleurs, sachant que l'environnement est l'ensemble des composantes naturelles de la planète qui contribuent à la sauvegarde et à la pérennité de la biodiversité, donc en un mot l'humanité. Désignant tous les phénomènes qui entourent l'homme, l'environnement est un domaine vague et large pouvant contenir plusieurs sous-domaines notamment:
1.       Le couvert végétal
2.      Les eaux (fleuves, mers et océans)
3.      L'air ambulant
4.      Le maintien du sol avec ses substances organiques
5.      L'atmosphère (les couches)
6.      Les roches
7.      Les animaux (la biodiversité)
Figure 3: visage de Koundara en saison sèche
Ce projet d'Aménagement d'une pépinière de proximité est le fruit des réflexions du COJERREK portées sur la situation socio-économique de la préfecture de Koundara. Une réflexion approfondie dont les conclusions ont mené vers le secteur le plus dangereusement touché qui est le couvert végétal, presque complètement détruit soit par des effets naturels (la situation climatique globale), soit lié aux activités humaines dans la région (agriculture extensive et le trafic du bois). Ce projet présente un fort potentiel de durabilité au-delà de sa durée prévue. Les infrastructures éventuelles pourront servir de plus en plus aux futurs projets tant du conseil des jeunes que d'autres structures de développement local axé sur la protection de l'environnement par le reboisement intensif.
Figure 4: objectifs visés dans 20 ans
4.    Le Résumé du Projet
Parmi tous les secteurs liés à la vie quotidienne des habitants de la préfecture de Koundara, celui de l'environnement est le plus en danger:
·         Les marigots tarissent,
·         les arbres s'assèchent,
·         les marres disparaissent,
·         les animaux sauvages fuient,
·         les oiseaux saisonniers se raréfient,
·         les points d'eau s'étiolent,
·         la canicule règne en maîtresse
·         les cultures agricoles ne donnent plus.

Le COJERREK après analyse de la situation a porté le choix sur le reboisement intensif et régulier, qui d'après l'enquête participative concluant que le secteur le plus urgent demeure l'environnement. Ce qui nécessite l'intervention immédiate de la communauté à travers un reboisement systématique qui sera perpétué chaque année pendant les périodes de grandes pluies sur une durée de 5 ans, en ambitionnant deux cent cinquante milles de plantes pendant la période 2020 - 2025. Une semaine de reboisement intensif au cours de laquelle les membres du COJERREK élargis aux autorités préfectorales et communales ainsi que les partenaires, planteront des arbres tout au long des routes, dans les écoles, dans les zones réservées, dans les forets classées, dans la brousse profonde, dans les forets galeries, dans le parc national du Badiar, dans les carrières abandonnées, dans les clairières etc.
C'est un projet de reboisement qui vise à redonner à Koundara l'image d'une zone à risque désertique faible, avec des centaines de milliers de plantes sur une période de 5  ans tout en tenant compte des aléas éventuels avec un remplacement régulier et systématique des plantes rabougris et asséchés.





5.   Le Contexte  et les Justifications :
Ce projet a sa raison d'être dès qu'on s'aperçoit de la situation climatique actuelle de Koundara tant dans la commune urbaine que dans les sous préfectures. La démonstration en quelques lignes de la situation environnementale actuelle de Koundara
ü  Le dérèglement climatique qui frappe le monde entier se fait sentir à Koundara
ü  La hausse de la température au niveau local (45°C à l'ombre en mai 2018)
ü  Le réchauffement climatique global nous conduit à cette situation de façon graduelle
ü  La perturbation aggravée de la pluviométrie (manque de pluie)
ü  L'assèchement des cours d'eau, des minus bassins fluviaux (disparition des marigots)
ü  La faiblesse de la productivité pastorale (L'élevage menacé)
ü  La faiblesse de la productivité agricole (l'agriculture menacée)
ü  La disparition de certaines activités agricoles  (le rendement agricole étant trop faible)
ü  La fuite des animaux sauvages du parc national du Badiar (Niokolo - Badiar)
ü  La migration des oiseaux saisonniers autrefois très fréquents
ü  La propagation des maladies liées au soleil et à la chaleur.
Voici en bref, ce que les habitants de Koundara sont entrain de vivre actuellement et que si rien n'est fait dans 20 ans la température pourrait atteindre les 50 degrés Celsius. Car depuis une dizaine d'années la température augmente d'un degré chaque année. En 2018, la température a atteint le seuil de 45 °C  à l'ombre, ce qui est très désastreux (les animaux domestiques mourraient sous l'effet de l'extrême chaleur).


Figure 4  : Zones en danger, carrières, plaines et habitats


6.    Les  Objectifs DU PROJET

       I.            Objectif général :
Rétablir le couvert végétal dans la préfecture de Koundara notamment dans la Commune urbaine ainsi que dans les six sous préfectures de Koundara en reboisant les abords des routes, les places publiques, les marchés, les parcs, les zoos, les zones réservées, les forets classés, les forets galeries, les lits des fleuves et marigots, la brousse profondes et le parc national de Niokolo Badiar. Un nombre important de plantes à la hauteur de 250.000 plantes ombrageuses, sauvages et fruitières. Le choix est porté sur plusieurs catégories de plantes notamment :
·         le GMelina,
·         le Teck,
·         le terminaria
·         l'Acacia Mangium,
·         l'Eucalyptus, pour l'ombre,
·         le manguier,
·         l'oranger,
·         le citronnier etc. pour G-les fruits  
(Voir le tableau à noter que l'avocatier, le colatier, le kapokier, les baobabs sont dans la catégorie Autres plantes) ainsi que des plantes sauvages pour le bois exploitable (Sources potentielles de revenus). Ces plantes ont été choisies suivant plusieurs analyses et suivant des conseils reçus à travers des organisations qui ont déjà expérimenté ces types de plantes sur le terrain.

Années programmes
Nombre d'arbres à planter
Résultats attendus
2020
21500
18200
2021
47500
42800
2022
61800
56100
2023
62600
56350
2025
62600
56550
Total Objectif
256.000
230.000

Figure 5: Objectifs spécifiques du projet à long terme
    II.            Objectifs spécifiques :
1.       Offrir une visibilité esthétique à la ville de Koundara et celle des communes rurales notamment les sous préfectures et les districts en reboisant le long des routes ainsi que les lieux publics, les zones réservées et les forets galeries.
2.      créer plus d'ombre dans la ville pour réduire la température, favoriser la photosynthèse et améliorer la pluviométrie.
3.      Créer de l'emploi indirect à travers des activités génératrices de revenus pour une catégorie de personnes. L'exécution du projet nécessite la création de quelques emplois au niveau communal et même au niveau communautaire. Par exemple des jardiniers pour s'occuper des pépinières et des contrôleurs pour la supervision, des agents intermédiaires pour le transport ainsi que les coordinateurs pour le suivi.
4.      Favoriser la création des activités parallèles liées au programme principal comme par exemple la mise en place d'un centre d'études environnementales de proximité.

v  La philosophie du projet : « planter un arbre c’est ajouter quelque chose à l’humanité »
v  la devise du projet : « Entretenir un arbuste c’est sauver  des vies » c'est une vision à cultiver à travers la sensibilisation des communautés à la base.
v  La Durée du projet: le projet Koundara Ville Verte est un projet à long terme. Il s'étend sur une période de 5 ans. A commencer en 2020 jusqu'en 2025. A noter le COJERREK tend à lui rendre illimité.
Tableau 2: ce tableau retrace d'abord les zones de reboisement ciblées, la quantité reboisée dans la zone et le type de plante s'agissant des plantes fruitieres ou non fruitieres.
Tableau 1 : suivant les varietés de plantes ciblées
Désignation
Zone
Nombre
Nature
Résultats 2025
Objectifs Plantes
Sapin dalaba
Rurbaine
1800
Fruitier
1500
Ombre/Fruits
Citronnier
Réservée
5100
Fruitier
4300
Ombre/Fruits
Mandarinier
Réservée
8700
Fruitier
7600
Ombre/Fruits
Oranger
Réservée
17000
Fruitier
14800
Ombre/Fruits
Manguier
Urbaine
28000
Fruitier
24800
Ombre/Fruits
Teck
Rurbaine
37000
Non fruitier
33600
Ombre/Fleurs
Eucalyptus
Rurbaine
38500
Non fruitier
35100
Ombre/Fleurs
Melinia
Rurbaine
54000
Non fruitier
49400
Ombre/ Fleurs
Acacia Mangium
Rurbaine
44000
Non fruitier
39800
Ombre/ Fleurs
Autres Plantes
Rurbaine
21900
Optionnel
19100
Ombre/Fruits
TOTAL

256.000

230.000


Détails plantes:
Sapin Dalaba: Au cours de 5 prochaines années, la Projet reboisera un total de 1800 sapins dalaba, dont 1500 comme résultats attendus qui dans les 10 autres prochaines années pourront être exploitables et utilisables dans la consommation locale: les meubles et les immeubles ainsi que dans le bois de chauffe pour les foyers améliorés. Ce qui constitue une source potentielle de revenus pour l'autofinancement d'éventuels projets. Ce variante est valable pour les 39.800 acacias mangium et les 33.600 Tecks. Ce qui donne un total exploitable dans 10 ans de 74.900 plantes exploitables en bois. (Sources de revenus locaux)
Ainsi chaque arbre donne au minimum 6 morceaux de madriers, ce qui est égal à : 449.400 morceaux de bois. Le comparant aujourd'hui au prix du marché local, un revenu éventuel estimé à 5000 GNF par morceau donnerait: 2.247.000.000 GNF sur une période de 10 ans. Sachant que le morceau est vendu 10 fois plus cher à certaines périodes.
Figure 6: Productivité à long terme et autofinancement
    Bois pour habitations                      Bois pour meubles                     Bois de chauffe

Citronnier, Mandarinier, Orangers:
Trois plantes catégorisées dans le type des agrumes ayant des acides citriques et autres composantes utiles. Le projet aura 30.800 plantes de cette catégorie. Dont les fruits pourraient être produits dès 2035. Ce qui suppose que les retombées économiques pourront être ressenties dès 2036. Chaque plante, se référant à celles qui existent aujourd'hui peut produire au moins 250 fruits quant aux orangers et jusqu'à 10.000 fruits quant aux citronniers. Et en 2036 Le projet produirait au moins 10 millions de fruits citriques avec un revenus éventuellement estimés à 500 GNF par fruit, on aurait: 5 milliards GNF sur les 10 suivantes années. (Potentielles sources de revenus pour la communauté à la base)
Manguier:
Le projet aura mis un total de 28.000 manguiers pour un résultat attendu de 24.800 manguiers. Ce qui laisse croire que le grenier a repris ses pouvoirs d'autrefois. Si chaque manguier donne 500 mangues, Le projet aurait 27.400.000 mangues disponibles pour le marché local et régional. D'où un revenu éventuel à 500 GNF par mangue pour un chiffre d'affaire de 13 milliards 7 millions sur les 10 suivantes années à partir de 2036.
Autres plantes:
Dans cette catégorie de plantes, Le projet peut réunir toutes les plantes en test, en essai ou en étude et bien d'autres variétés fruitières et non fruitières destinées non seulement à recouvrir le couvert végétal mais aussi à créer une série de système permettant d'employer la main d'œuvre locale pour ainsi réduire et stopper l'immigration clandestine et l'exode rural.
   
Figure 7: quelques catégories plantes ciblées
Tableau 2: Suivant la zone cible à reboiser
Zone
Nombre
Observations
Résultats attendus
Réservée
30800
Fruitier
26700
Rurale / brousse
195700
Non fruitier
177300
Urbaine
29500
Fruitiers
26000
TOTAL
256.000

230.000
La zone réservée regroupe les endroits publics comme les carrières non recouvertes, les anciennes forets galeries, les anciennes forets classées, les berges des cours d'eaux ou encore le parc national du Badiar sans oublier la forêt de Badiar sud.
La zone rurale regroupe les espacements vides qui séparent les villages, les anciens champs agricoles abandonnés, les bowés ou clairières, les cuvettes non couvertes de plantes. Sans oublier les endroits publics se trouvant dans les collectivités rurales.
La zone urbaine s'entend sur l'intérieur de la commune urbaine et sa banlieue sans oublier l'intérieur des CRD notamment les Communautés Rurales de Développement.

Tableau 3, déterminant le nombre de plantes non fruitières et celles qui  sont fruitières
Nombre
Observations
Résultats attendus
Objectifs Plantes
68100
Fruitières
59300
Ombre/Fruits
173500
Non fruitières
157900
Ombre/Fleurs
14400
Optionnels
12800
Ombre/Fruits
256000

230000

Le projet mettra en tout, au cours des cinq prochaines années un total de 256.000 plantes soit 68.100 plantes fruitières et 173.500 plantes non fruitières. Avec un total de résultat attendu estimés à 230.000 plantes dans la zone.

Tableau 3 : explicatif des objectifs en fonction des avantages tirés par la communauté. Que les plantes soient uniquement pour l'ombre et les fleurs donc des plantes non fruitières ou qu'elles soient des plantes qui produisent de l'ombre, des fleurs et des fruits comestibles.
A noter que la floraison des plantes favorise l'apiculture d'où la production du miel au niveau local destinée à la consommation locale et la médecine traditionnelle.
Quant à la production fruitière, il reste à signaler que des industries existent au Mali et Au Sénégal et que la production locale de la zone constituerait un déboucher régulier pour ces industries. D'où la création des emplois indirects au niveau local. Pourquoi pas favoriser une industrie de transformation dans la zone de Koundara.
Nombre
Résultats attendus
Objectifs Plantes

173.500
157.900
Ombre/ Fleurs

82.500
72.100
Ombre/ Fleurs /Fruits

256.000
230.000
Total

7.     L'État  des  Connaissances :
Les Causes de la Situation Climatique actuelle
Le diagnostic participatif à travers une enquête sur le terrain a permis d'élucider les causes essentielles et exactes de la situation climatique actuelle, ce qui d'ailleurs nous a poussé à mettre en place ce projet de sauvetage environnemental d'urgence annuelle. Comme causes essentielles de cette situation dégradante nous pouvons citer:
Ø  Le non-respect et la non-application du code forestier par les autorités locales et l'ignorance de la loi par la notabilité (communauté).
Ø  La forte pression anthropique sur les domaines classés de l’Etat et des collectivités locales notamment la rurbanisation à travers les programmes de lotissements inadéquats et archaïques.
Ø  L’accentuation du braconnage et l'augmentation des sentiers sauvages et ruraux
Ø  la déforestation avancée des zones classées ou forets classées
Ø  La prolifération des scies tronçonneuses d'ou la coupe abusive et anarchique du bois
Ø  la déforestation systématique liée à certains projets de construction (routes et habitats) ou la densité des carrières
Ø  L’accentuation de la carbonisation du bois d'ou la production élevée du charbon de bois;
Ø  La prolifération des fours à briques le long des berges et des cours d’eau ; (les galeries)
Ø  Les feux de brousses très fréquents qui tuent les arbustes
Ø  l'érosion du sol et l'ensablement des marigots d'où l'avancée du désert
Ø  l'agriculture extensive traditionnelle communément appelée la culture sur brûlis.
Ø  la migration des populations à l'intérieur de la région pour la recherche des zones favorables à l'agriculture et à l'élevage
Ø  la surpopulation d'où l'exode rural et urbain (le désenclavement des zones réservées)
Voici une liste non exhaustive des faits qui nous ont conduits à cette situation dramatique et tragique. Voici des faits auxquels il faut une correction immédiate afin de sauver le peu qui reste des acquis environnementaux de la préfecture. D'ou la nécessité d'exécuter ce projet de reboisement et d'en poursuivre la réalisation à long terme. Ce pendant la nécessité s'impose à toutes les composantes de la collectivité pour mener des actions concrètes pour la préservation des acquis et la poursuite l'idéal commun.
Les Conséquences
Elles sont incalculables et on ne peut pas les exposer ici entièrement. Cependant les réalités du terrain nous envoient vers des conclusions suivantes:
ü  Premièrement la destruction de l'environnement conduit à la détérioration des conditions de vie au niveau rural. Exemple: Certaines familles de la commune urbaine de Koundara avaient comme activité principale, l'agriculture. Mais avec le déséquilibre pluviométrique, ces familles ne pratiquent plus l'agriculture, c'est le cas la famille Maraka de Hafia car la dernière fois qu'elle a cultivé le riz sur une superficie de 4 hectares, elle n'a récolté que 4 sacs de riz c'était en 2004. Cette réalité touche 3/4 des familles qui vivent de l'agriculture dans la zone de Koundara.
   
Figure 8: les méfaits de la déforestation

ü  Deuxièmement, si les familles qui vivent de l'agriculture ne pratiquent plus cette activité pour survivre, il y a forcement un problème qui se pose, le manque de ressources liées au manque de sources de revenus; d'ou la misère et la famine. cette réalité se voit dans les sous préfectures de Youkounkou, de Guinguan, de Kamabi, de Termessé, de Sareboido et Sambailo sans oublier les districts lointains.

ü   
Figure 9: faiblesse de la production agricole
ü  Troisièmement, si le déséquilibre environnemental nuit à la pluviométrie, les familles qui vivaient de la pèche artisanale dans les fleuves, dans les marigots, dans les marres etc. ne trouvent plus de fruits de pèche parce que les points d'eau ont disparus, se voient dans un élan d'étroitesse de leurs sources de revenus. Ce qui conduit également à la famine et à la misère, des problèmes de sociaux jusqu'à des violences conjugales dont on sait, sont presque toutes liées à la faiblesse du niveau de vie. C'est la migration ou encore l'extension des pôles d'activités qui vont commencer. Un autre problème va surgir.

ü  Quatrièmement, avec le destruction des forêts, les ressources botaniques sauvages diminuent dans la région. Il y a des familles qui se nourrissent du commerce des fruits sauvages qu'elles vendent dans les marchés hebdomadaires pour subvenir à leurs besoins vitaux pendant la belle saison au moment ou les cultures ne sont pas en maturité, notamment à Youkounkou, à Guinguan, à Termessé et à Sambailo ou les femmes cueillent et vendent du "" LARE "" du ""PORE"" du ""DOUKI"" ou encore "" KOURA"" voir même du ''''DJABBHE"" communément appelé tamarin, il y en a d'autre qui vendent de l'igname sauvage qui est un aliment très convoité pendant la période de soudure. Mais aujourd'hui ces familles sont obligées de faire la carbonisation du bois pour faire le commerce du charbon du bois afin de  subvenir à leurs besoins. voila un autre problème.

ü  Cinquièmement, il y a des recettes touristiques directes et indirectes parce que le parc Niokolo Badiar était régulièrement visité par les élèves et les touristes il y a quelques années. mais aujourd'hui cela s'est largement réduit car les animaux sauvages qui étaient là ont fuit vers le nord au Sénégal. Pourquoi ? Les animaux vivent des fruits des sauvages, mais aujourd'hui ces arbres fruitiers sauvages ont tous été presque tous coupés. Les animaux se sentent en sécurité quant ils peuvent se cacher et se dissimuler dans la brousse grâce aux grands arbres et la broussaille mais aujourd'hui tous les grands arbres ont disparu grâce aux coupeurs de bois et la broussaille n'existe plus grâces aux feux de brousse. Donc les animaux vont fuir avec raison. Conséquence: le parc va fermer et il n'y aura plus recettes touristiques. c'est encore un autre problème.

ü  Sixièmement, détruire l'environnement végétal est désastreux, il y a des familles dans la préfecture de Koundara dont les membres vivent de la chasse artisanale. Pendant des années ces familles vivent comme toutes les autres. Mais aujourd'hui, ses familles sont obligées de voir autre choses car il n'y a plus de gibier dans la brousse parce qu'il n y a plus de brousse mais une vaste étendue de clairières où les animaux ne se sentent plus en sécurité. On a assisté ainsi à la grande migration des animaux vers le Nord. voyons ce que deviendra la progéniture de ces familles. Des personnes urbanisées. donc l'exode rurale et l'hypertrophie de la ville de Koundara a vu le jour a partir des années 2000.

ü  Septièmement, avec la destruction du couvert végétal, les éleveurs qui ne trouvent plus de point d'eau pour servir d'abreuvoir au bétail de façon régulière, se voient confrontés au même problème, les point d'eau rescapés sont sales et souillés, le bétail se fragilise, car il est frappé par des maladies épidémiques fréquentes, d'ou sa destruction des élans pastoraux avec une réduction élevée du cheptel, (il y avait des familles à Koundara qui avait des milliers de bœufs mais aujourd'hui on peine à trouver des familles qui possèdent plus de 100 têtes de bœufs.  l'appauvrissement des éleveurs ou leur migrations pouvant causer des dommages énormes à la collectivité.

ü  Huitièmement, si les éleveurs migrent de la région cela affecte négativement le rendement agricole à long terme même s'il s'agit des semences améliorées, car les agriculteurs travaillant dans les mêmes endroits souvent enrichis par les buses de vache, donc l'élevage enrichi le sol cultivable. Alors si l'élevage disparaît les sols cultivable se verront privés d'engrais naturels organique une fois pour toujours. et le rendement va s'affaiblir au courant des années suivantes. A noter que l'usage des engrais régulièrement peut appauvrir le sol systématiquement.

ü  Neuvièmement, Il y avait des familles à Koundara qui avaient à des charrettes tirées par des ânes ou des chevaux et qui cherchaient des fagots de bois morts dans la brousse, pour en vendre et nourrir paisiblement leurs familles. Tous les besoins vitaux sont assurés grâce à cette activité et les enfants n'avaient aucune raison de traverser la méditerranée pour s'assurer le superflu. Aujourd'hui, la carbonisation du bois a obligé la plus part à se transformer en vendeurs de charbon, ce qui détruit davantage la végétation et aggrave la situation environnementale.
  
Figure 10: perte d'activité et cause de l'immigration
ü  Dixièmement, vous seriez d'accord avec nous que si nous disons que l'agriculture ne donne pas, l'élevage non plus, la pèche a disparu, la cueillette est impossible, plus rien à chasser dans la brousse profonde, c'est clair que les populations doivent vivre alors elles sont obligées de créer d'autres sources de revenus. voilà pourquoi dans les années 2000 tout le monde s'est lancé dans le secteur tertiaire notamment le commerce et le transport.

ü  Onzièmement, nous savons que Koundara se trouvent à la frontière de deux pays voisins à la Guinée notamment la Guinée Bissau et le Sénégal. Le commerce peut y être florissant. Mais voyons, par le passé Koundara était l'un des greniers de la sous région en matière d'arachides, de riz et de coton. Mais comme la pluie ne permet plus à ces cultures de produire assez, Koundara a peu à peu perdu son monopole dans la région. Les marchands de N'Nzérékoré, de Labé, de Gaoual, de Mali, de Tambacounda, de Kolda, de Dakar, de Giguensor, de Banjul, de Bissau venaient à Koundara pour s'approvisionner en arachides, en pate d'arachides et d'autre pour acheter du riz. Mais comme ça ne donne plus, ils ne peuvent pas continuer à venir. Voici comment Koundara s'est retrouvé là.

ü   Douzièmement, la destruction du couvert végétal a conduit à la faiblesse de la productivité agricole et ce qui a conduit à l'abandon commercial des autres régions environnantes. A tout cela  s'ajoute la succession des crises économiques, les insatiabilités politiques survenues de part et d'autres et l'irrégularité des marchés ont conduit à un déséquilibre économique sans précédent entre 1992 et 2010 (Guerres de Guinée Bissau et de la Casamance, grèves des syndicats, marches de l'opposition politiques, coup d'état de 2008, mouvements électoraux ) jusqu'en 2014 avec la maladie Ebola. tout cela va déstabiliser le commerce dans la préfecture. Le grand marché de Sareboido a perdu sa valeur et les échanges commerciaux ont migré vers DIAOUBE et MANDA dans le Sénégal. Une autre perte pour Koundara, liée à la destruction du couvert végétal.

ü  Treizièmement, si l'agriculture, l'élevage, la pèche artisanale, la chasse artisanale, la cueillette, le transport, le commerce ne sont plus florissants dans une région, on verra toutes les facettes de l'exode. d'abord rural parce que les villages se sont vidés aujourd'hui. Quand vous rentrez dans un village aujourd'hui. vous ne trouverez que des enfants et des vielles femmes et quelques vieux. Tout le monde migre vers la ville. Cela constitue aussi un problème.

ü  Quatorzièmement, quand les villages se vident, la ville se remplit, on assiste des lors à la flambée des prix de l'habitat au niveau urbain, à la prolifération des activités inhabituelles pouvant conduire à un ensemble de choses tant bonnes que mauvaises:  (salon de coiffure, télé-centre, taxi-moto, charge-batterie mobile, centre informatique, restaurant, cabarets, bars, maquis, hôtels, maison de prostitution, sales de jeux, sales de Karaté, cyber café etc. Malgré cette flambée d'activités liées au désœuvrement rural, ne pourra pas satisfaire les besoins des personnes concernées: loyers, nourritures, vices et réserves destinées au parents restés dans les villages. voila la naissance d'un autre problème.

ü  Quinzièmement, la masse populaire réunie dans la ville de Koundara, conséquence directe de la rareté pluviométrique et la déforestation, est confrontée à ce nouveau problème d'habitat et d'adaptation. ce qui nous a conduit dans les années 2000 à une montée en puissance du grand banditisme dans toute la région: le vol du bétail a augmenté ce qui va accélérer la fuite des éleveurs, le cambriolage a commencé dans les marchés hebdomadaires, les vols organisés par des groupes de malfrats, les cas viols sur les filles s'est accrus, les crimes dans les cabarets et dans les maquis se sont multipliés, la patrouille policières ne parvenaient plus à arrêté la violence. On a assisté ainsi à la création des groupuscules d'influence. des bandes organisées pour la violence dans chaque quartier.

ü  Seizièmement, ces bandes organisées pour violence et se sont transformées en staff de jeunes mobilisés pour influencer, chose qui a conduit à des compétitions sportives très convoitées. Mais qui aujourd'hui ne pouvant jamais subvenir aux besoins vont se disloqués pour que chacun prennent son destin en main. Voilà comment tous les protagonistes ont pris la chemin de l'immigration. Parce que la ville avec toutes ses composantes et contraintes ne parvient plus à assurer à la population une large satisfaction de ses besoins. D'ou l'exode internationale ou l'immigration clandestine. Les familles se sont vues dans la nécessité d'envoyer leurs enfants à l'étranger pour espérer avoir certaines ressources dans l'avenir.  Voilà pourquoi dans presque dans chaque famille, on trouve qu'un ou plusieurs enfants sont allés en occident via le désert et la méditerranée.

ü  Enfin, il nous serait impossible d'élucider tous les facteurs qui nous ont conduit à cette situation. Mais l'espoir est permis car les enfants des familles qui ont été déséquilibrées par la situation commencent à travers nous à prendre conscience du problème et à envisager une solution durable. Cette mâne de la diaspora fruit de l'implosion environnementale renaît avec une nouvelle vision pour revaloriser les acquis environnementaux afin de promouvoir non pas la vie à l'ancienne mais une nouvelle vie avec des réalités du temps ou tout le monde vivrait dignement.


Liens internet permettant d'accéder à certaines informations capitales sur la situation climatique de la préfecture

8.      Les Résultats Attendus:
Voilà pourquoi ce projet doit être réalisé entièrement pour ressoude les problèmes dans leurs ensembles. En réalisant ce projet, le COJERREK fera revenir la pluviométrie dans la zone. Le projet permettra de réduire la température ambiante sous l'ombre. Ce qui va augmenter l'affluence des personnes et de leurs biens dans la zone. Ce qui pourrait réduire grandement le risque d'attraper les maladies liées a la chaleur, a la poussière et aux rayons ardents d'un soleil désertifiant. Une fois que cela y est, toutes les activités autrefois abandonnées peuvent renaître ne fut ce qu' autrement. il y aurait des nouveaux moyens endogènes d'intégration économique intracommunautaire et de nouvelle idées salvatrices qui pourront favoriser l' ouverture d' une nouvelle forme d'industrialisation dans la région ou le commerce des produits de rente.
A l'issu de ce projet de reboisement qui s'articule principalement sur une exécution échelonnée qui est annuelle réalisable sur une période 5  ans, nous aurons comme résultats suivant la catégorie prédéfinie comme telles: 
Ø  L'ombre et la santé communautaire : Pour réduire la température ambiante, l'air devient respirable et la chaleur ne prend le dessus sur la fraîcheur. Sans oublier  la réduction des risque liés aux maladies tropicales causées par l'extrême chaleur : la déshydratation, le cancer cutané, le mélanome, l'acné, le mélisme, le lupus voir l'herpes. Sans oublier la méningite.
Ø  Le bois: consommation locale artificielle préservant ainsi l'équilibre climatique
Ø  les fruits: consommation locale et création indirecte de l'emploi notamment une source sûre de revenus.
Figure 11: archives de la précédente activité
.
9.      les  Bénéficiaires:
Les populations de Koundara et celles des régions avoisinantes demeurent les bénéficiaires directes des retombées du projet. Cependant vu la position géographique de Koundara se situant sur le plateau foutanien sans versant pente, avec un relief très peu accidenté, laisse croire que les effets positifs du projet pourraient rejaillir au delà de la région badiaroise.
Par ailleurs, cela constituerait une forte barrière sur l'avancée du sahel vers les zones équatoriales plus au Sud. Sans oublier les avantages socio-économiques liés aux programmes dudit projet.


10.           La Description des activités du projets
1.      l'enquête
C'est l'activité qui consiste à recueillir les avis et les opinions des populations à la base. Chose faite en un premier volet constatant le décalage des pluies des années passées comparativement à ces récentes années. Toute fois, le conseil des Jeunes reste en permanence au contact avec les collectivités pour recueillir plus d'informations allant dans le cadre la préservation des acquis existants mais aussi ceux qui seront nés du projet.
2.     La prise de contact
Koundara constitue l'une des préfectures les plus cosmopolites de la Guinée, nous y rencontrons plusieurs communautés sociales avec chacune un ensemble de coutumes et d'habitudes diverses et variées. Pour ce fait, le COJERREK entend prendre contact davantage avec les composantes de la communauté pour une lecture globale plus plausible de la part des couches sociales des localités de la zone. A noter que cette phase est cruciale d'autant plus que le taux d'analphabétisme y est encore élevé. Le maintien du contact est essentiel tout au long de la durée du projet voir même après, pour pérenniser les acquis.
3.     La négociation:
Koundara est une zone agropastorale reconnue. Alors qui parle d'agriculture et d'élevage dans une zone, comprend facilement les difficultés éventuelles qui existent non seulement entre ces deux corps de profession mais aussi l'antagonisme qu'existe entre eux et les préservateurs forestiers. Car si les agriculteurs détruisent des étendus de forêts pour leurs cultures, les éleveurs quant à eux détruisent aussi la forêt pour la mobilisation de leurs troupeaux et l'éloignement des bêtes sauvages. Voilà en quelque sorte la nécessité de négocier de part et d'autre afin que les protagonistes puissent changer de système agricole et pastoral dans l'intérêt de l'ensemble de la communauté.
4.     la localisation ou l'identification
Le conseil des jeunes procède déjà à l'identification des cibles potentielles. Le conseil des jeunes définit la cible comme étant toute force humaine ou naturelle facilitatrice ou destructrice des acquis environnementaux. Les bûcherons, les planteurs, les jardiniers, les briquetiers, les charbonniers, les braconniers, les auteurs des feux de brousses, les trafiquants de bois brefs tout ceux qui contribuent à la dégradation des acquis environnementaux.   Quant à la localisation, elle s'articule sur le volet cible à restaurer notamment les endroits déjà définit dans la fiche signalétique du projet.
5.     La pépinière
C'est la principale activité du projet, elle constitue le support immédiat du projet. La pépinière comporte un ensemble de plants mis à niveau pour assurer non seulement la sélection botanique des arbres mais aussi le ravitaillement des endroits ciblés en plants.
Figure 12: plan d'une pépinière référentielle
Deux principales pépinières. La première pépinière du COJERREK est située au centre ville de Koundara dans le quartier Hamdallaye, c'est la pépinière de proximité. C'est là que les études seront effectuées au fur et à mesure et les qualités importées de plants sont observées et étudiés (par les agents des eaux et forets et autres environnementalistes).
La pépinière de proximité est composée d'un espace de 13 mètres de longueur et de 7 mètres de largeur soit 91 mètres carrés. Elle peut contenir jusqu'à 7000 plantes. Cette pépinière est destinée à la sélection et à l'observation des plantes.
La pépinière principale est composée d'un espace de 50 mètres de longueur et de 25 mètres de largeur soit 1250 mètres carrés. Elle peut contenir jusqu'à 60.000 plantes. Cette pépinière est destinée à accueillir le grand nombre de plants obtenus après la sélection et à l'observation des plantes dans la pépinière de proximité. Elle se retrouve à Koulountou avec un espace de 1250 mètres carrés située sur les berges du fleuve à 12 kilomètres du centre urbain.
Désignations
Nombre de Plantes
Année
1
Pépinière de Proximité
7000
2020
2
Pépinière Principale
15000
2020
3
Pépinière de Proximité
7000
2021
4
Pépinière Principale
43000
2021
5
Pépinière de Proximité
7000
2022
6
Pépinière Principale
60000
2022
7
Pépinière de Proximité
7000
2023
8
Pépinière Principale
60000
2023
9
Pépinière de Proximité
7000
2025
10
Pépinière Principale
60000
2025
11
Total
273.000
2020 - 2025
A noter que la pépinière principale prendra au minimum 15.000 plants en 2020 au maximum 70.000 plants chaque année à partir de 2021.
Plan de la pépinière principale.
passage arroseur
passage arroseur
50 plants
500 plants

50 plants
+++++
+++++
+++++
+++++
+++++
+++++
+++++
+++++
+++++
+++++
+++++
+++++

50 plants
500 plants

50 plants
500 plants

50 plants
500 plants

50 plants
500 plants

50 plants
500 plants
passage arroseur
10 plants
10 plants
10 plants
10 plants
10 plants
10 plants
10 plants
passage arroseur

Détails pépinière:
Composantes:
Ø  Sachets de caoutchoucs biodégradables: 300.000 sachets
Ø  Un point d'eau pour l'arrosage (forage solaire)
Ø  Un raccord pour la distribution d'eau aux plantes en pépinière
Ø  Une source d'énergie renouvelable pour l'alimentation
Ø  Un enclos pour la sécurité
Ø  Un gérant jardinier pour le suivi
Ø  Un gardien pour le contrôle
Ø  Une main d'œuvre pour la fouille
Ø  La semence de plants
Ø  Le transport des plants
Ø  Les bouses de vaches, les chiottes de poulets et les crottins de chèvres pour la revalorisation du sol
Ø  Des bâches pour la protection contre l'ardeur du soleil
Ø  Une vidéo surveillance.

6.      Le matériel: le matériels regroupe tous les outils utilisés dans les travaux du projets notamment:
·         Des piques
·         Des houes
·         Des pinces
·         Des coupes-coupes
·         Des ciseaux
·         Des fils d'attaches
·         Des poteaux de plantes
·         Des pioches
·         Des pèles
·         Des diamètres

7.      Les moyens de déplacement:
Ø  Trois motos à 3 roues ou tricycles pour le transport des composantes
Ø  Cinq motocyclettes pour le suivi et le contrôle
Ø  Un véhicule pour les longs trajets

8.     Les moyens de communication
ü  Sept talkie walkie (6 sous-préfectures et le centre urbain)
ü  Une surveillance de la pépinière
ü  8 panneaux d'affiches
ü  Emission radio environnementale locale pour la sensibilisation permanant
ü Une application mobile de suivi et de contrôle via internet à distance.





11.     Les  Modalités d'exécution
Exécuté en cinq années successivement a savoir:
1ere année 2020
·         Construction d'un forage (fontaine d'eau)
·         Installation d'un système d'alimentation du site (énergie solaire)
·         Aménagement des deux pépinières 21.500 plantes (site, semences et clôture)
·         Contrat de travail avec le pépiniériste
·         Contrat de travail avec le gardien
·         Installation d'un système de surveillance
·         Reboisement
2eme année 2021
·         Réaménagement des pépinières de 47.500 plantes
·         Renouvellement des contrats de travail
·         Maintenance du systèmes de la surveillance
·         Maintenance du système solaire
·         Reboisement
·         Transplantation des plants rabougris ou asséchés
3eme année 2022
·         Réaménagement des pépinières 61.800 plantes
·         Renouvellement des contrats de travail
·         Maintenance du système de la surveillance
·         Maintenance du système solaire
·         Reboisement
·         Transplantation des plants rabougris ou asséchés

4eme année 2023
·         Réaménagement des pépinières 62.600 plantes
·         Renouvellement des contrats de travail
·         Maintenance du systèmes de la surveillance
·         Maintenance du système solaire
·         Reboisement
·         Transplantation des plants rabougris ou asséchés

5eme année 2025
·         Réaménagement des pépinières 62.600 plantes
·         Renouvellement des contrats de travail
·         Maintenance du systèmes de la surveillance
·         Maintenance du système solaire
·         Reboisement
·         Transplantation des plants rabougris ou asséchés


12.                 L'Evaluation  environnementale  et sociale:
Les populations badiaroises sont à bout de souffle, pour la plus part des analphabètes, elles ne mesurent pas le danger qui la menace et néglige la situation qui d'autant plus est tragique qu'inquiétante. Les populations ignorent les avantages directes tirés d'un reboisement systématique. Elles s'y opposent inopinément à toute activité qui les priverait de jouir de la plénitude de leur propriété terrienne. Ce qui nécessite une sensibilisation plus que profonde et régulière.

13.                 L'Impact  potentiel du projet sur le développement durable
La réalisation échelonnée du projet "pépinière" aura un impact non seulement immédiat mais aussi à long terme. Il sera réalisé sur une période de 5 ans. Au cours desquels les impacts seront identifiables et mesurables notamment.
1.       le Rétablissement du couvert
2.      la réduction de la température ambiante
3.      la stabilisation de la pluviométrie
4.      L'arrêt de l'avancée du désert ou l'équilibre de l'écosystème
5.      L'augmentation de la productivité agricole et pastorale
6.      l'augmentation des productions fruitières sauvetage et domestique
7.      la création et la promotion des activités génératrices de revenus au niveau local
8.     L'attrait des animaux sauvages d'ou la revalorisation du parc national du Niokolo Badiar
9.      La création de l'emploi au niveau local
10.                       le frein de l'exode rural ou de l'immigration intercontinentale ou clandestine.









14.               les Phases Exécutoires du Projet

A-   Phase préparatoire :
1er au 25 Janvier 2020: Rencontre des membres du COJERREK
27 Janvier 2020: ordre de mission et feuille de route
05 Février: Mission sur le terrain
10 Février 2020; départ de la mission
11 au 14 Février 2020: Installation du matériel et implémentation du plan global
B-   Phase de Mise en œuvre ;
15 au 25 Février; préparation de la mise en forme de la pépinière
1er au 20 Mars: pépinière principale
20 au 31 Mars 2020: pépinière de proximité
1er au 30 Avril 2020: suivi, supervision et évaluation, contact des autorités et plaidoiries
1er au 31 Mai 2020: Confirmation des endroits ciblés et études des dimensions
1er au 30 juin 2020: contact des autorités et mesures d'accompagnement
1er au 31 juillet 2020: rapport d'opérationnalisation et diagnostic participatif
C-    Phase d'exécution ;
1er au 31 Août 2020: reboisement dans les zones ciblées.
1er au 30 septembre 2020: rapport d'activité, rapport de mission, procès verbaux et désherbage et clôture des plantes
1er au 31 octobre 2020: suivi et sécurisation des plantes exposées
1er au 30 novembre 2020 : suivi et sécurisation des plantes exposées
1er au 31 Décembre 2020: rapport d'activité, rapport annuel et bilan des activités.



15.   La  planification  des  activités  ou  le chronogramme:
Périodes
Activités Planifiées
Observations
Précisions



Effectué
Non Eff

1
1er janvier 2020
Fête du jour de l'an



2
05 Janvier 2020
Assemblée générale ordinaire


COJERREK
3
10 Janvier 2020
Contact des membres du conseil


COJERREK

12 Janvier 2020
Contact avec la société SEG


Addition d'eau

13 Janvier 2020
Contrat d'abonnement SEG


Addition d'eau

14 Janvier 2020
Commande du matériel de travail


Outils essentiels
4
15-16 Janvier 2020
Remise à niveau des membres


Formation

17 Janvier 2020
Répartition des taches à exécuter


COJERREK
5
20 Janvier 2020
Support de formation et test


COJERREK
6
25 Janvier 2020
Débriefing des membres


COJERREK
7
30 Janvier 2020
Ordre de mission et tache spécifique


Délégation
8
01 Février 2020
Départ de la première mission


Délégation
9
03 Février 2020
Contact des autorités locales


Délégation
10
04 Février 2020
Contact des autorités locales


Délégation
11
05 Février 2020
Contact des autorités locales


Délégation
12
06 Février 2020
Entretien avec les élus locaux


Délégation
13
07 Février 2020
Formation avec les élus locaux


Délégation
14
08 Février 2020
Installation du matériel


COJERREK
15
10 Février 2020
Implémentation du plan global


COJERREK
16
11 - 15 Février 2020
Aménagement de la pépinière 1


COJERREK
17
16 Février 2020
Engrais organiques mélange sol


COJERREK
18
17- 20 Fév. 2020
Submersion des mélanges


COJERREK
19
21-28 Février 2020
Semue des graines


COJERREK
20
01-10 Mars 2020
Aménagement de la pépinière 2


COJERREK
21
11 Mars 2020
Engrais organiques mélange sol


COJERREK

12-17 Mars 2020
Submersion des mélanges


COJERREK
22
20-31  Mars 2020
Semue des graines


Comité de veille
23
01-30 Avril 2020
Arrosage, contrôle et suivi


Comité de veille
24
01-31 Mai 2020
Arrosage, contrôle et suivi


Comité de veille
25
01-30 Juin 2020
Maintenance et suivi et  évaluation


Comité de veille
26
01-31 juillet 2020
Répartition et programmation


Comité de veille
27
01-31 Août 2020
Reboisement des plantes


volontaires
28
01-10 Août 2020
Reboisement Commune urbaine


volontaires
29
11-15 Août 2020
Reboisement Sareboido


volontaires
30
16-18 Août 2020
Reboisement Kamabi


volontaires
31
19-20 Août 2020
Reboisement Youkounkou


volontaires
32
21-22 Août 2020
Reboisement Guinguin


volontaires
33
23-24 Août 2020
Reboisement Terméssé


volontaires
34
25-26 Août 2020
Reboisement Sambailo


volontaires
35
27-31 Août 2020
Bilan de reboisement effectué


Comité de veille
36
01-30 Sept 2020
Sécurisation des plantes reboisés


Comité de veille
37
01-31 Oct. 2020
Rapport d'activité et suivi


Comité de veille
38
01-30 Nov. 2020
Protection et suivi des plantes


Comité de veille
39
01-31 Déc. 2020
Rapport annuel des activités


Comité de veille










16.               Le Budget
Pour la réalisation effective et efficiente de ce projet de reboisement, le COJERREK entend mettre à la disposition de la coordination, certaines ressources qui sont seulement humaines mais aussi financières et matérielles.
-          Un moyen de déplacement:  les bonnes volontés se prendront en charge pour aller sur le terrain et faire le boulot (bénévolat)
-          Une campagne de sensibilisation: elle sera de porte à porte, sur la place publique, les marchés et partout ou il y a de l'affluence,
-          Des moyens de communication: Radio Communautaire, Débat entre jeunes et visite auprès des notables.
Désignations
Coût Unitaire
Nombre
Montant Total
Observations
1
Espace pépinière 1 de prolixité
50000
60
3000000
Location
2
Espace pépinière 2 Principale
200000
60
12000000
Location
3
caoutchouc biodégradable
10000
1000
10000000
paquet
4
Panneau solaire
5000000
1
5000000
énergie
5
Construction Borne fontaine / Forage
150000000
1
150000000
Eau
6
Raccord pour l'arrosage
50000
5
250000
entretien
7
Clôture en Seko
15000
50
750000
protection
8
salaire Jardinier pépiniériste
100000
60
6000000
entretien
9
salaire gardien pour la sécurité
100000
60
6000000
sécurité
10
Bouses de vache / engrais naturel
50000
50
2500000
sacs
11
bâche contre le soleil pour la pépinière
120000
50
6000000
protection
12
graine semences des plantes
50000
50
2500000
semences
13
Piques
35000
5
175000
outils
14
pioches
45000
5
225000
outils
15
Pèles
20000
5
100000
outils
16
houes
5000
10
50000
outils
17
Pince
20000
5
100000
outils
18
Coupe-coupe
25000
5
125000
outils
19
ciseaux
10000
2
20000
outils
20
Fils d'attache
5000
100
500000
outils
21
Diamètres
25000
2
50000
outils
22
Tas de bambou
25000
100
2500000
Matériels
23
1 Moto à 3 roues louée pour 3 mois
100000
27
2700000
Moyens
24
1 Motocyclette louée pour 3 mois
50000
50
2500000
Moyens
25
Un véhicule long trajet loué 20 jours
500000
20
10000000
Moyens
26
Accessoires de communication
500000
3
1500000
Communication
27
Emission radio permanant
100000
50
5000000
Communication
28
plaque publicitaire
1500000
2
3000000
Communication
29
Fuseaux protection des plants
10000
500
5000000
Matériels
30
Abonnement eau SEG
1500000
1
1500000
Moyens
31
Accessoires pour la remontée des données
1000000
2
2000000
Main d'œuvre
32
Mains d'œuvre fouille
500000
10
5000000
Main d'œuvre
33
Ordinateur pour les rapports
2500000
1
2500000
Moyens
34
groupe électrogène
100000
1
100000
entretien
35
facture eau approximative
200000
50
10000000
Moyens
36
Autres dépenses intermédiaires
12000000
1
12000000
Autres

TOTAUX


270645000


Ce budget de réalisation s'étend à une somme de 270.645.000 GNF, deux cent soixante dix millions six cent quarante cinq mille francs guinéens. Et le total des montants programmés constitue le coût de  la mise en place des pépinières qui ravitailleront durant 5 ans le projet global en plantes.


17.                Le Suivi et l'Évaluations :
Le COJERREK, va réaliser ce projet de reboisement suivant ses capacités financières renforcées par les dons des partenaires de bonne volonté ainsi que les bailleurs de fond. Sa mission s’inscrit uniquement dans le cadre environnemental. Il mettra tout en œuvre pour que les acquis environnementaux de la préfecture soient préservés. Car il est important de reboiser son environnement mais le plus important est de ne pas le déboiser.
Figure 13: suivi et évaluation, comité de veille et securisation
Le COJERREK, par la mise en place d'un comité local de veille dans la commune urbaine ainsi que dans les sous-préfectures se met à l’avant-garde des problèmes éventuels d’ordres environnementaux en faisant régulièrement des rappels allant dans le sens de la préservation des arbres et de l’entretien des plantes dans les zones reboisées.
Figure 14: soutien des autorités communales et préfectorales
Le COJERREK, va mettre des cellules de communication pour le partage et la remontée des informations crédibles  à l’antenne mère (Conakry) à travers un numéro vert joignable en temps réel. Sans oublier la mise à disposition des recommandations auprès des autorités locales pour réprimer toute personne portant atteinte à la chance de survie d'une des 256.000 plantes.

Figure 15: système de protection des plants reboisés



18.               La Conclusion
Le projet de conception ou de mise en place de la pépinière vient répondre aux besoins d'urgences climatiques dont sont confrontés les communautés résidants dans la préfecture de Koundara. Ainsi son exécution dans le temps exige à ce que tous les rapports soient rédigés et acheminés vers les personnes physiques, morales et institutions qui ont accompagné le COJERREK pour la réalisation du projet tant dans sa conception que dans son exécution. Pour terminer le COJERREK se réserve le droit de poursuivre en justice toute personne qui volerait, couperait, brûlerait ou déplacerait une ou plusieurs plantes sans autorisation préalable du Bureau exécutif sauf pour sauver des vies ou pour réaliser un bien d'utilité publique , pour exiger punition et dommages intérêts.

19.                Les Perspectives:
Ce projet de reboisement basé sur la conception de deux pépinières dont les objectifs constituent le ravitaillement potentiel en plants dudit projet durant cinq années consécutives. Ce qui suppose que le projet est global et entier.
L'objectif du COJERREK est d'inscrire la région de Koundara comme une région à risque climatique réduit, grâce à un corridor végétal mis en place pour bloquer ou dévier les vents et courants chauds qui proviennent du Sénégal et du Mali voisins, connus comme étant des zones sahélo-sahariennes. Cette perspective constitue une barrière frontalière de hauts arbres le long des frontières avec ces pays sahéliens. Ce qui permettra de barrer la route au désert qui avance d'un mètre chaque année.













20.          Les Remerciements:
Le Conseil des Jeunes ressortissants et résidents de Koundara remercie toutes les bonnes volontés réunies qui l'ont appuyé dans la conception de ce projet d'aménagement d'une pépinière qui servirait de point d'appuis aux communautés en matière reboisement intensif dans la région de Koundara. Le conseil de jeunes remercie ses partenaires nationaux et internationaux pour l'appui et la confiance portée et réitère sa vive volonté de mener à terme les clauses contractuelles et conventionnelles. Le conseil remercie egalement tous ses membres et ses appuis extérieurs notamment la diaspora pour les précédents projets et pour la confiance portée en lui.



Le Coordinateur                                                                                                        Le Président
Du Projet                                                                                                   du Conseil de Jeunes                                          


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